Mes chers compatriotes, on pourrait être sympathique ou antipathique à l'égard du Président Sambi, on pourrait également ne pas appré...
Mes chers compatriotes, on pourrait être sympathique ou antipathique à l'égard du Président Sambi, on pourrait également ne pas apprécier ses idées, sa politique, un principe fondamentale de la démocratie.
Nos divergences sont des valeurs essentielles pour notre société comme, au delà de nos contradictions, la personne sociale doit privilégier l’humain, le respecter, le chérir, autrement, l’altruisme doit être une règle pour une société apaisée.
Le contraire est un désastre social. Sambi subit injustement un sentiment de sadisme à conséquence fâcheuse et démesurée. J’imagine que même ses détracteurs ne lui souhaitent pas le pire.
Nous avons besoin de nous mettre ensemble pour dire non à l’injustice. Oui, c’est de cette injustice d’être enfermé parce que les autorités ont un pouvoir, celui de faire du mal au détriment des textes et de notre foi en qualité des musulmans. Nos autorités actuelles ont-elles la foi ? Sont-elles des gens justes et honnêtes ? Pourquoi cet acharnement contre Sambi préoccupent au plus haut point sa famille, ses amis, ses fans qui l’adulent et aimeraient que ce calvaire, ce sentiment de sadisme prenne fin? Veut-on sa mort comme les gens le disent ?
Je rappelle que Sambi est privé des siens et de liberté depuis bientôt deux ans, il est détenu dans des conditions inhumaines, dans un espace clos comme un vulgaire criminel, son état de santé s'est gravement détérioré au fil du temps. Le pouvoir ferme toujours les yeux. Le juge en charge de ce soit disant dossier n’est que la partie visible de l’iceberg. Rassurez-vous, ils sont incapables d'apporter la moindre preuve de ce dont on l’accuse. La preuve est plutôt politique.
Aujourd'hui, l'écrasante majorité des comoriens s'est rendue compte des mensonges, calomnies et délires de ce soi-disant Affaire de CE. Comme Azali est chauvin, anti-anjouanais de première heure, je vois plutôt le côté M’ndzuani qu’il faut écraser comme un cafard. Personne ne s’en plaindra, se dit-il. L’histoire, Azali l’écrit avec des braises. A ceux qui sont proches du pouvoir y compris la famille d’Azali, il est temps de vous remettre en question avant qu’il ne soit trop tard.
J’en appelle à la conscience des compatriotes épris de paix et de justices d’agir de concert pour une société respectueuse des valeurs humaines. Non à la barbarie érigée en système de gestion de pouvoir.
Docteur Moutu Abdou Salam Moutui, Enseignant-Chercheur en Mathématiques
COMMENTAIRES