Idriss Mohamed adresse ses vœux en commentant d’une manière particulière les vœux du Président de la République. Il com...
Idriss Mohamed adresse ses vœux en commentant d’une manière particulière les vœux du Président de la République. Il commence par trouver le Plan Comores Emergentes comme un mauvais plan.
D’un mot, il tire un trait sur la somme d’un travail laborieux élaboré par l’élite nationale, appuyé par des experts internationaux. Un plan qui non seulement a été cautionné par la France, le Pnud et la Banque mondiale, mais ovationné à Paris par plus de 450 délégués venus du monde enter. Un plan qui a finalement obtenu des engagements financiers fermes des pays, institutions et entreprises privées à hauteur de 4.376,82 millions de dollars.
D’un mot, il tire un trait sur la somme d’un travail laborieux élaboré par l’élite nationale, appuyé par des experts internationaux. Un plan qui non seulement a été cautionné par la France, le Pnud et la Banque mondiale, mais ovationné à Paris par plus de 450 délégués venus du monde enter. Un plan qui a finalement obtenu des engagements financiers fermes des pays, institutions et entreprises privées à hauteur de 4.376,82 millions de dollars.
Idriss fait, du PCE présenté, du cadre macroéconomique évoqué, du climat des affaires exposé, et des projets phares, des projets structurants et des nombreux projets sectoriels prioritaires dévoilés à Paris. Ce plan qu’il trouve mauvais, a permis (par la clarté de ses objectifs et les projets phares, structurants qui portent la vision du chef de l’Etat) aux Comores d’obtenir quitus et encouragements de la communauté internationale. Mais de tout cela, Idriss ne pipera mot, croyant encore que les comoriens et les comoriennes ne s’informent pas par son blog.
Idriss, quand ça l’arrange fait des raccourcis dangereux pour justifier ses thèses. Il ne lit pas ou n’entend pas dans ce discours la place que le président accorde à la diaspora et l’appel qu’il a lancé pour venir apporter leur expertise.
Il choisira la dénonciation des éléments extrémistes qui ont commis des agressions physiques pour confondre cette poignée d’individus avec la diaspora. Sa démarche est malhonnête et ne s’éloigne pas du verbe de Agwa que par la langue de Molière qu’il utilise.
Le Président souligne les performances économiques enregistrées qui ont permis au pays d’être reclassé au niveau des pays à revenus intermédiaires.
Idriss ignore ou fait semblant d’ignorer que cette analyse n’est pas du gouvernement mais des institutions financières internationales. C’est pourtant dans les rapports du FMI et de la Banque Mondiale qu’il se réfère souvent pour tirer gloire quand le pays est terni ou mal noté. Mais aujourd’hui que le pays est bien noté, il choisira un angle trompeur, s’attaquer à ces institutions qui « dirigent le monde ».
Parce que dans son entendement il ne faut surtout pas qu’on évoque ne serait qu’un brin d’actions positives en faveur de ce gouvernement et du président Azali. Il se range et c’est bien dommage dans le rang de ceux qui se nourrissent des pétards qui explosent à Anjouan pour annoncer à cœur joie une situation insurrectionnelle. Or, il le sait, le classement du pays au rang des pays à revenus intermédiaires se justifie par les performances économiques enregistrées ces dernières années qui ont permis à notre pays d’accéder à ce nouveau statut.
Les facteurs pris en compte par la banque mondiale sont la hausse spectaculaire des recettes publiques, la maîtrise des dépenses, et en particulier celle de la masse salariale, le remboursement de la dette extérieure ; autant de paramètres économiques qui ont permis la relance de la croissance économique qui a atteint 3,8% contre 1,1% en 2015.
Parce que dans son entendement il ne faut surtout pas qu’on évoque ne serait qu’un brin d’actions positives en faveur de ce gouvernement et du président Azali. Il se range et c’est bien dommage dans le rang de ceux qui se nourrissent des pétards qui explosent à Anjouan pour annoncer à cœur joie une situation insurrectionnelle. Or, il le sait, le classement du pays au rang des pays à revenus intermédiaires se justifie par les performances économiques enregistrées ces dernières années qui ont permis à notre pays d’accéder à ce nouveau statut.
Les facteurs pris en compte par la banque mondiale sont la hausse spectaculaire des recettes publiques, la maîtrise des dépenses, et en particulier celle de la masse salariale, le remboursement de la dette extérieure ; autant de paramètres économiques qui ont permis la relance de la croissance économique qui a atteint 3,8% contre 1,1% en 2015.
La confiance de la communauté internationale, la solidarité manifestée à Paris, permettront aux Comores d accélérer l’atteinte des objectifs de développement dans une perspective de contribuer à une croissance économique forte, soutenable, solidaire, créatrice d’emplois et « respectueuse de l’environnement » comme aime à le dire le Président de la République.
Le Président fait de la lute contre la corruption, de la formation professionnelle et de l’emploi des jeunes, les défis de l’année 2020. Parce que la corruption sous toutes ses formes, du détournement de l'argent public au blanchiment de l'argent, est le principal problème qui décourage tout investisseur sérieux.
Pour rendre effectif, le plan Comores Emergentes et mobiliser les engagements financiers et surtout continuer son plaidoyer envers nos partenaires traditionnels, les Comores doivent donner la preuve de leur sérieux. A commencer par le plus important des actions de lute contre la corruption : la transparence des toutes les procédures des marchés publics.
Enfin, le Président n’a pas parlé de Mayotte ? Dans chaque discours, on ne fait pas le bilan de tous les secteurs et le choix des sujets abordés changent. Le Président a défendu la souveraineté des Comores sur Mayotte dans une conférence de presse conjointe à l’Elysée. Une première. Il a choisi, pour les vœux de cette année, de parler du cyclone Kenneth et de ses effets dévastateurs et du plan de redressement. Quant à l’accord bilatéral signé à Paris, il n’a d’autres objectifs que d’établir des passerelles entre les îles. C’est le choix du Président, rapprocher les îles, la population, pour forger de nouveau, un destin commun.
À Idriss Mohamed. Il serait dommage que même le nouvel Hôpital El Maarouf qui se dresse à quelques encablures de ton domicile ne trouve pas grâce à tes yeux. Les vœux du Président ne sont pas des vœux pieux. C’est une promesse. Comme l’a été la conférence des partenaires à Paris.
Bonne et heureuse année.
Amina Mliva
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