Communiqué de presse Rencontre entre le ministre de l’économie et les acteurs de la filière vanille : Remettre la vanille comorienn...
Communiqué de presse
Rencontre entre le ministre de l’économie et les acteurs de la filière vanille :
Remettre la vanille comorienne au centre du marché mondial
Protéger et améliorer la compétitivité de la vanille comorienne, garantir sa qualité reconnue et augmenter sensiblement sa production, sont autant de points qui intéressent considérablement le gouvernement comorien.
C’est dans un souci d’y apporter des réponses que le ministre de l’économie, des investissements, de l’énergie, en charge de l’intégration économique, du tourisme et de l’artisanat, Houmed M’saidié a réuni le matin de ce mardi, tous les acteurs qui agissent dans la filière à l’image des agriculteurs, des préparateurs, des producteurs, des exportateurs et des responsables de l’office national de la vanille. Il était en effet question d’échanger afin de dégager les voies et moyens devant permettre à la filière vanille de soutenir sensiblement la dynamique de développement économique lancée par les autorités actuelles.
Pour le ministre de l’économie, Houmed M’saidié, il faut parvenir à augmenter notablement la production et pour y parvenir, il convient de stopper une hémorragie qui voit la diminution conséquente des acteurs dans le domaine. Avec la vanilline la plus cotée au monde, les Comores doivent tirer profit et faire en sorte que la vanille continue à enrichir la population, selon toujours le ministre des investissements.
Pour sa part, le directeur général de l’office national de la vanille, Aboubacar Abdoul-wahab a mis l’accent sur les nombreux problèmes qui sont répertoriés dans la filière en insistant notamment sur la lutte contre les feux de brousses et les voleurs qui découragent les producteurs. Il annoncera un projet mis en place pour permettre au pays de produire à hauteur de 120 tonnes de vanille d’ici 2022. Manager de Vaniacom, Sitti Djaouharia Chihabidine a saisi l’occasion pour tirer la sonnette d’alarme quant à l’introduction de nouveaux produits en l’occurrence des pesticides dans le pays. À l’en croire, ces nouveaux produits peuvent en finir avec la qualité de la vanille par une contamination indirecte.
Les acteurs du secteur de la vanille ont également saisi l’occasion pour discuter sur une nouvelle structure de prix, sur les mécanismes à mettre en place pour exporter de la vanille jusqu’en mars, faire face notamment à la concurrence de Madagascar aux fins de remettre la vanille comorienne au centre du marché mondial…
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