A Mayotte, l’ancien président du conseil général, Daniel Zaïdani, a été placé en garde à vue ce vendredi pour des soupçons de prise illég...
A Mayotte, l’ancien président du conseil général, Daniel Zaïdani, a été placé en garde à vue ce vendredi pour des soupçons de prise illégale d’intérêts, selon le procureur de la République Camille Miansoni. A 44 ans, il est aujourd’hui conseiller départemental de Pamandzi.
Entendu par la section de recherches de la gendarmerie, il est soupçonné d’avoir bénéficié de la vente d’un terrain familial alors qu’il était président du conseil général entre 2011 et 2014. Le conseil général a attribué une subvention à la mairie de Kani-Kéli pour l’achat d’un terrain.
Mais lors de la conclusion de la vente après 2014, c’est Daniel Zaïdani qui a signé pour le compte de sa famille à qui appartient le terrain vendu. Les enquêteurs cherchent à savoir si Daniel Zaïdani a profité de sa position pour encaisser de l’argent.
En février 2017, il a également été mis en examen, en même temps que l’ancien maire de Tsingoni, Ibrahim Boinahery, pour détournement présumé de fonds publics dans l’exercice de leurs fonctions. Daniel Zaïdani avait alors été placé sous contrôle judiciaire. Selon le procureur de l’époque, cette mise en examen était liée à son rôle joué dans l’attribution de subventions à plusieurs associations. « Ces subventions ont été détournées à des fins tout à fait différentes de celles pour lesquelles elles étaient attribuées », avait indiqué le procureur.
20 Minutes avec AFP
Entendu par la section de recherches de la gendarmerie, il est soupçonné d’avoir bénéficié de la vente d’un terrain familial alors qu’il était président du conseil général entre 2011 et 2014. Le conseil général a attribué une subvention à la mairie de Kani-Kéli pour l’achat d’un terrain.
Mais lors de la conclusion de la vente après 2014, c’est Daniel Zaïdani qui a signé pour le compte de sa famille à qui appartient le terrain vendu. Les enquêteurs cherchent à savoir si Daniel Zaïdani a profité de sa position pour encaisser de l’argent.
Déjà inquiété lors de la venue de Sexion d’Assaut
Ce n’est pas la première fois que Daniel Zaïdani est entendu par la justice. En 2013, il avait été placé en garde à vue et mise en examen pour détournement de fonds publics lors de la venue à Mayotte en 2012 du groupe de musique Sexion d'Assaut. Il n’a toujours pas été jugé pour cette affaire.En février 2017, il a également été mis en examen, en même temps que l’ancien maire de Tsingoni, Ibrahim Boinahery, pour détournement présumé de fonds publics dans l’exercice de leurs fonctions. Daniel Zaïdani avait alors été placé sous contrôle judiciaire. Selon le procureur de l’époque, cette mise en examen était liée à son rôle joué dans l’attribution de subventions à plusieurs associations. « Ces subventions ont été détournées à des fins tout à fait différentes de celles pour lesquelles elles étaient attribuées », avait indiqué le procureur.
20 Minutes avec AFP
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