Opinion Libre - L’heure n’est pas au bilan et pourtant nous savons d’ores et déjà que la conférence de l’émergence des Comores, tenue à...
Opinion Libre - L’heure n’est pas au bilan et pourtant nous savons d’ores et déjà que la conférence de l’émergence des Comores, tenue à paris du 2 au 3 Décembre n’a pas mobilisé grand monde encore moins les fonds estimés par le pouvoir de Moroni.
6 Milliards d'euros ! Soient 2.769 Milliards de francs comoriens. C’est l’équivalent de 1400 ans de budget national. Descendons sur terre pour comprendre ce montant pharaonique. Depuis la naissance de notre prophète (saw), si notre pays économisait l’équivalent de son budget annuel de nos jours, il aurait pu épargner ce montant de 6 Milliards d’euros.
Oui je l’affirme bien haut et fort un budget de 1400 ans mobilisé en 2 jours. Foutaise !
Et pourtant les conditions d’octroi de prêt des institutions de Bretton woods sont connues des conseillers du locataire de Beit-Salam. Elles sont draconiennes, caractérisées par une politique d’austérité, de libéralisation des marchés des capitaux et de privatisation des sociétés d’Etat….. (Références le livre LA GRANDE DÉSILLUSION de Joseph E. Stiglitz Prix Nobel d’économie Paris, Fayard, 2002, 324 p)
Aucun investisseur sérieux du secteur privé ne daignera miser un Kopeck aux Comores qui demeure champ de ruine économique et politique. La note souveraine de notre pays est proche du Z- que de l’A+ et le « risque » pays est le plus élevé au monde.
Je me demande comment les pseudos économiste de l’émergence (Les experts) d’Azali ont pensé un instant atteindre un montant colossal de cet ampleur à moins d’être MIDAS.
C’est un secret de Polichinelle, Le pouvoir en place à Moroni a l’habitude de berner sa population. Plus le morceau est énorme plus il a la chance de passer à travers la gorge. Seuls, Les personnes les moins averties croient à cette farce grossière de tant de milliards.
IL est bon cependant, et évidemment salutaire, de rappeler qu’en économie, derrière les façades théoriques, repeintes avec tant de répétition, d’arrogances qu’elles sont lézardés par la technique du copier-coller, on retrouve le carriérisme le plus indécent, les appétits les plus crus de nos experts en tout genre qui apprécient le faste des réceptions officielles et le luxe des palaces étoilés de Paris.
Un observateur de la politique comorienne l’a bien souligné, Pour Azali et ses affidés l’important est d’organiser cette conférence mondaine, encore une fois pour légitimer son pouvoir en mal de reconnaissance interne qu’internationale. Le reste importe peu.
ABDOU MOHAMED RAZIDA
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