Opinion Libre - En effet, le mode opératoire pour accéder au pouvoir entre le "guide de la nation" (Ali Soilihi et l'imam i...
Opinion Libre - En effet, le mode opératoire pour accéder au pouvoir entre le "guide de la nation" (Ali Soilihi et l'imam imposteur (Azali) porte certaines similitudes. Usurpation du pouvoir par des méthodes non conventionnelles (coup d'État militaire, hold-up électorale).
Cependant, la nuances entre ces deux hommes est de taille. Le guide avait une vision, un programme (une sorte d'émergence avant l'heure). Un train d'émergence qui ne laisse personne sur la quai. Il voulait bâtir avant tout une nation, un peuple sur la base de légalité, de la justice, de l'équité, de l'exemplarité. Abat la corruption, le clientélisme, le régime clanique. Ainsi s'en suit un plan de développement, des secteurs économiques, des infrastructures, de l'éducation, de la santé, de l'emploi, de la jeunesse.
Contrairement à l'imam qui surfe sur une avalanche d'illusion. Il prône une émergence sur le fond d'injustice, de corruption, de mensonges, de pouvoir clanique, de mise sur le banc de touche d'une majorité de la population, de la chasse à l'homme, des licenciements abusifs. C'est ce qu'on appelle marcher la tête à l'envers. Croire que construire quelques kilomètres de route et réaliser certains infrastructures sous le poids de la mendicité et hypothéquer l'avenir de son pays avec des contrats opaques, on mènera ce dernier vers l'émergence. Faux et archi faux.
Construire sur du sable mouvant est un château sans espoir. Des infrastructures construites sur une nation divisée, où l'injustice fait office de loi. Où la corruption est la marque du régime est un avenir sans lendemain. Aussitôt la vérité émerge, le mensonge va se dissiper.
Ben Ali Mbae "Mhori"
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