25 octobre 2018-25 octobre 2019 Un an, jour pour jour, depuis que le gouverneur d’Anjouan est placé dans un cachot. Ils sont légio...
25 octobre 2018-25 octobre 2019
Un an, jour pour jour, depuis que le gouverneur d’Anjouan est placé dans un cachot.
Ils sont légion les mensonges inventés à l’emporte pièce à son encontre pour lui serrer davantage le noeud autour du cou après avoir organisé et financé une manifestation pacifique. Abdou Salami Abdou, puisqu’il s’agit de lui, avait, dans un premier temps, remis la somme de 2 millions KMF à son secrétaire général de l’époque.
Cheville ouvrière de Dar Nadja où le chef de l’exécutif insulaire le considère comme son homme de « confiance » et le protège à cet effet contre les brimades des éléments Juwa pur jus, le fameux Abdallah Mohamed profitera de sa position pour faire infiltrer des hommes armés au sein du mouvement qui avait mobilisé, rien qu’à Mutsamudu, la nuit du dimanche au lundi 15 octobre, plus de 1000 individus venus des quatre coins de l’île, prêts à battre le pavé dès le lendemain, pour protester contre les réformes constitutionnelles engagées par le pouvoir central.
L’allure de guérilla urbaine qu’a pris le mouvement a pris de court le sommet de l’exécutif insulaire qui, aussitôt avoir compris les enjeux, a rapidement condamné l’utilisation des armes. Une condamnation ferme qui n’exemptera pas le gouverneur Salami d’une destitution et d’un placement en mandat de dépôt. D’abord accusé, à tort, d’avoir « armé les rebelles », et pris une part active dans l’insurrection en restant « caché dans une grotte dans la médina », il verra, le cœur qui saigne, son « homme de confiance » promu administrateur de l’île, le remplaçant à Dar Nadja.
Par Toufé Maecha
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