Retour à l’ordre constitutionnel Depuis son accession à l’autodétermination notre pays n’a jamais cessé de traverser des zones de tur...
Retour à l’ordre constitutionnel
Depuis son accession à l’autodétermination notre pays n’a jamais cessé de traverser des zones de turbulences dangereuses, coup d’Etat du 3 août 1975, suivi de celui du 13 mai 1978 avec l’assassinat du président Ali Soilihi. S’ensuivent l’assassinat du président Ahmed Abdallah le 27 novembre 1989, l’exil de Said Mohamed Djohar le 28septembre 1995 et la disparition suspecte de TakiAbdoulkarim le 6 novembre 1998 précédé de la tentative de sécession de l’île comorienne d’Anjouan en aout 1997.
A la suite de l’accord cadre de Fomboni du 17 février 2001, le monde entier et particulièrement les comoriens espéraient avoir enterré à jamais la hache de guerre tentaculaire à relent sécessionniste. Malheureusement, l'Union des Comores traverse actuellement la crise sociopolitique la plus criante de son histoire postcoloniale.
En effet, l’Union des Comores pénètre à ce jour dans une zone très sombre de son existence. Elle a connu dans les années 80 le mercenariat avec tout ce qu’il comporte et puis aujourd’hui le pays vit la dictature cuisante et criante après l’arrivée d’Assoumani AZALI et notamment à la suite de son accession illégitime à la fonction du chef d’Etat.
- Considérant les arrestations arbitraires de toutesvoix discordantes au régime dictatorial du colonel Azali,
- Tenant compte du caractère illégal du referendum du 30 juillet 2018,
- Etant donné le coup d'Etat électoral du 24 Mars 2019soutenu par l'armée comorienne ayant compromis la stabilité politique retrouvée depuis 2002,
- Constatant les multiples forfaitures perpétrées par la CENI dans les différents scrutins passés,
Eu égard de tous ces éléments nocifs non exhaustifs, le parti Ulezi exige le départ immédiat et sans condition du colonel Azali et de tout son régime.
Le parti Ulezi apporte son soutien sans réserve au peuple comorien qui lutte sans relâche depuis 6 mois pour le retour à l'ordre constitutionnel, à un Etat de Droit et pour la libération des otages politiques.
Le parti Ulezi dénonce avec la plus grande fermeté la convocation des élections législatives dans un environnement politique délétère où le débatcontradictoire végète.
Le parti Ulezi réfute toute participation à des élections législatives dans ces conditions politiques malsaines et inquiétantes.
Le parti Ulezi appelle à la résistance populaire jusqu’à la victoire finale qu’est l’instauration d’un Etat de Droit.
Lyon le 16 octobre 2019
1er Secrétaire National du parti Ulezi
Natuk Mohamed MOUZAOIR
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