Quand un avocat et candidat à l'élection présidentielle n'a le droit de contester l'injustice avérée dont l'institution j...
Quand un avocat et candidat à l'élection présidentielle n'a le droit de contester l'injustice avérée dont l'institution judiciaire a fait preuve en validant la mascarade électorale du 24 mars, cela s'appelle dictature... Maître Mahamoud, avocat de Sambi, est devenu la cible facile d'une machination judiciaire aux ordres de Beit-Salam.
Le conseil de l'ordre des avocats semble ne disposer de règlement intérieur qui lui permettrait de statuer sur le cas d'espèce en l'occurrence la requête déposée par le procureur contre son collègue Me Mahamoud.
Un soit-disant conseil de discipline doit statuer. Comment un conseil de discipline peut-il envisager se prononcer dans ces conditions ? Le conseil de l'ordre à la tête duquel se trouve Me Mzimba est mis en minorité de fait car 5 membres sur 9 n'ont jugé utile de siéger sur une mascarade contre leur collègue Me Mahmoud.
Un soit-disant conseil de discipline doit statuer. Comment un conseil de discipline peut-il envisager se prononcer dans ces conditions ? Le conseil de l'ordre à la tête duquel se trouve Me Mzimba est mis en minorité de fait car 5 membres sur 9 n'ont jugé utile de siéger sur une mascarade contre leur collègue Me Mahmoud.
4 seulement sur 5 se sont présentés pour prétendre juger une requête déposée par un procureur Mohamed Soilihi Djae. Et les voix des 5 absents ? Un quorum n'est-il pas fixé ? Qui peut donner du crédit à ce conseil dirigé par L'ex-vice-président du CNT démissionnaire pour se mettre aux ordres de Beit-Salam ?
Sur la base de quelle loi un candidat à l'élection présidentielle n'aurait-il pas le droit de contester les injustices dont il a été victime? Au nom de quel principe un candidat à l'élection présidentielle n'aurait le droit de critiquer la justice de son pays ? Franchement nous vivons dans quelle planète ?
Sur la base de quelle loi un candidat à l'élection présidentielle n'aurait-il pas le droit de contester les injustices dont il a été victime? Au nom de quel principe un candidat à l'élection présidentielle n'aurait le droit de critiquer la justice de son pays ? Franchement nous vivons dans quelle planète ?
Aux jeunes et au peuple comorien, le combat engagé pour un État de droit et contre le système est long et difficile mais voilà des faits qui justifient l'engagement des compatriotes contre la dictature et pour un État de droit. Nous ne pouvons accepter que ce pays soit plongé dans l'incertitude et l'insécurité.
La terreur et la représailles ne peuvent constituer les méthodes acceptables pour gouverner un pays qui a fait le choix de tourner la page du colonialisme depuis 44 ans, de la dictature et des coup d'état depuis 30 ans. Notre peuple aspire a un développement dans la paix, la démocratie et la sécurité de tous.
La terreur et la représailles ne peuvent constituer les méthodes acceptables pour gouverner un pays qui a fait le choix de tourner la page du colonialisme depuis 44 ans, de la dictature et des coup d'état depuis 30 ans. Notre peuple aspire a un développement dans la paix, la démocratie et la sécurité de tous.
Bonne journée
MPAKA DAULA YA HAKI.
Par Ahmadou Mze
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