Comme un abri de fortune, la mouvance présidentielle, commence à faire un coup de vieux que le parti CRC et autres. Depuis que quelques u...
Comme un abri de fortune, la mouvance présidentielle, commence à faire un coup de vieux que le parti CRC et autres. Depuis que quelques uns de ses membres ont appris en secret de polichinelle, l’abandon glacial de colonel Azali à cet outil de quel, il s’est servi contre le peuple, quelques bouillonnements font des glouglous. Avec son plaisir acide, confié à certains de ses proches…, le colonel Azali ne serait pas prêt à changer son gouvernement, sauf si un remue-ménage pour châtier quelques uns de ses collaborateurs.
Quelques ministres qui risqueraient gros, car ça sonne chaud entre eux et colonel Azali, pourraient être remplacés. Et ils sont en voie de trouver une cavité de passage pour sauver leurs peaux. Oui conscients de la dictature qu’ils charment mais la force est la peur est assez puissante, tant disque certains se bousculent de vestes et des chaussures pour prétendre la cime. Leur premier échec, ils se sont déjà mis en conflit avec leurs amis d’enfance, du quartier, de classe, de la région et j’en passe.
« L’eternel provisoire »
Tout au risque de vouloir défendre l’indéfendable comme flipper normand afin de paraitre en cariatide. Déjà annoncé en téléphone arabe, que s’il compose un gouvernement, ca serait un gouvernement provisoire pour préparer les élections législatives et cantonales, ils sont nombreux à avoir compris que c’est le même piège qu’ils ont été tendus. N’est conscient que celui qui est borné. Et voilà, un gouvernement provisoire de trois ans. Oui un gouvernement, car le colonel n’a opéré que quelques rares remue-ménages. Mais au moment où trois ministères, en l’occurrence celui de l’intérieur, celui des affaires étrangères, et celui de la justice, ne lui appartiennent pas, même si c’est lui qui les nomme, que va-t-il faire ? Les tripes mitonnent mais plus de peur que des maux chez certains. Et d’autres être ministres ne serait que pour un seul jour, les laissera paisible dans leurs tombes. Certains membres de cette mouvance délabrée, deviennent comme des écoliers et leurs maitres.
« La peur de la mort »
Et ils accusent leurs ombres à chaque lever du soleil. La force d’Azali, sont les intimidations, la terreur et ses réactions sans scrupules, comme la théorie des complots. Et là, tout se mélange. Pour dissimuler les empruntes, des selfis entre hommes et femmes du pouvoir et attentistes, avec des posts sur les réseaux qui font mèche d’assurance, ne ratent pas la toile.Fatigué par les manifestations des comoriens de l’étrangers notamment, ceux qu’il aime appeler SDF, sur le sol français, colonel Azali ne regarde pas ses proches du pouvoir de l’œil interne en œil de velours car selon lui, ils ne servent à rien.
Ces manifestations qui justifient l’illégitimité, le jeté d’un président autoproclamé, et maintenu par la force du mal. Oui la force du mal car sa manette d’armes et d’armées. Et malgré celles-là, ca frémit dans son méninge, et tombe de ses lèvres ceci : « Les manifestants, sont vos frères, vos sœurs, vos enfants… et pourquoi n’avez-vous pas l’autorité sur eux pour les convaincre afin de stopper ces mouvements ? Vous ne servez à rien. » Dires d’un Rais.
« Une conscience tardive »
Cette mouvance qui est mi-figue mi-raisin, est en convulsion car, encore trahie. Il est claire que cette association crée depuis avant des assises CRC-Azali, passant par le référendum… sans récompense d’aucun et par le coup d’État électoral… commence à vieillir si jeune. Ils savent que tenir promesse et colonel Azali, font deux et promesses et Azali n’ont pas de cesse de se fâcher. Conscients des intrigues, des assassinats, des emprisonnements illégaux, des arrestations arbitraires, des vols, des viols de loi… les membres de la mouvance comme le « muftorat » et la cour suprême sont d’une complicité indéniable. Sans ses membres Azali n’aurait pas la force occulte, qui est la force de mal. Autre feu aussi dans l’enceinte du castel, la nomination de Ahmed Ali Amir chef de département communication à Befuni, fait le plein de désarrois de quelques uns ses supposés collègues. Ca va se dire les temps qui viennent.
Par Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus
COMMENTAIRES