Le président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, ici le 29 janvier 2019 à Abidjan. © REUTERS/Thierry Gouegnon L’interpellation du prési...
Le président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, ici le 29 janvier 2019 à Abidjan. © REUTERS/Thierry Gouegnon |
L’interpellation du président de la Confédération africaine de football fait beaucoup réagir dans la Grande Île. Le Malgache est ressorti libre et sans poursuite de sa garde à vue après une audition par l’Office anti-corruption de la police judiciaire jeudi 6 juin en France.
Si l’interpellation d’Ahmad a fait la Une de nombreux médias malgaches, inspiré les caricaturistes et inondé les réseaux sociaux, dans le milieu du foot national, on se heurte à une chape plomb. « Un sujet trop délicat pour le commenter », botte-t-on en touche. « Nous ne sommes pas au courant de cette arrestation », expliquent un à un responsables et membres du comité de normalisation de la Fédération malgache de football (FMF).
Mirado Rakotoharimalala, consultant sportif et ancien directeur de la communication de la FMF, a travaillé au côté d’Ahmad jusqu’à l’élection de ce dernier à la présidence de la CAF. « À Madagascar, on essaie vraiment de séparer la CAF, dirigée il est vrai par un Malgache, et la Fédération malagasy de football, explique-t-il. Forcément, vu qu’Ahmad est un compatriote, il y a quand même une certaine tristesse, mais aussi une certaine colère par rapport à l’interpellation dans l’opinion publique. Mais on essaie de surpasser ça parce que Madagascar va participer à la phase finale d’une Coupe d’Afrique des nations pour la première fois de son histoire. Donc, on reste focalisés sur ça. »
Le directeur du bureau de la Confédération africaine de football à Madagascar, Stanislas Rakotomalala, prompt à réagir dans un premier temps, a finalement renvoyé vers le bref communiqué de la CAF signalant la libération d’Ahmad.
Admiré, Ahmad a aussi souvent été critiqué pour sa gouvernance de la Fédération nationale lorsqu’il en était le président de 2003 à 2017. ©RFI
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