Amba kali bantse, ehuyipvonda. Surprise par la mobilisation populaire de la diaspora contre le hold-up électoral et la répression qu...
Amba kali bantse, ehuyipvonda.
Surprise par la mobilisation populaire de la diaspora contre le hold-up électoral et la répression quotidienne qui s’est ensuivie, et très paniquée par l’ampleur du mouvement, la mouvance dictatoriale a traité de tous les noms d’oiseaux le fait de manifester à l’extérieur du pays. Selon elle, manifester en France est une sorte d’allégeance coloniale.
Au final, la voilà en dépôt d’arguments pour organiser une contre manifestation à Marseille, encore une indication d’incohérences, entre autres. C’est une bonne nouvelle de tendance à faire croire que nos détracteurs ont fini par prendre acte que manifester est un droit à intégrer dans le processus démocratique.
Cette repentance positive laisse présager que dorénavant, nos villes et villages vont répondre à l’appel à manifester leur opposition ferme à la dictature comme cela va continuer le temps qu’il faudra.
Le lundi 22 avril, de Paris à Lyon, de Nice(21) à Marseille, de Saint-Denis de La Réunion à Nantes, avec sa force tranquille, le cri de la liberté va traverser les océans pour appui décisif aux mijini de notre cher pays. Ce rendez-vous est tellement porteur de fierté qu’y être est historique.
Dini Nassur
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