Le moment est beaucoup plus fort que les comoriens et les comoriennes. Il dépasse les experts, les plus expérimentés en matière d'éle...
Le moment est beaucoup plus fort que les comoriens et les comoriennes. Il dépasse les experts, les plus expérimentés en matière d'élection. Ce que l'on peut retenir quatre scénarios possibles sur ces élections se dessinent.
1 - Le big bang: il est probable qu'un logiciel frauduleux est mis en place à la CENI. Il est programmé pour faire en sorte que le nombre de suffrages exprimés de quelques centaines de bureau, soit multiplier en faveur du candidat Azali, tout en équilibrant le nombre global de suffrage exprimé de ces bureaux ciblés pour éviter le 104%. Les experts du logiciel ont donné la certitude qu'avec ce système le candidat Azali sortira gagnant du premier tour.
2 - Certains collaborateurs craignent un soulèvement populaire qui risque d'embraser le pays. Ils sont modestes, ils veulent une fraude manuelle. Ils estiment qu'un deuxième tour peut apaiser les tensions. Ils avancent l'idée d'éliminer le candidat JUWA, Mahamoud Ahamada, du premier tour et pouvoir convaincre des candidats modestes de l'opposition comme El-Maceli et Mzimba au deuxième tour. Ils estiment que le tour sera joué en procédant de la sorte.
3 - Certains optimistes de la mouvance présidentielle imaginent un scrutin stratégique. Ils croient encore au deuxième tour et si jamais leur candidat n'est pas au deuxième tour, il sera temps de se venger contre le candidat JUWA. C'est soit la mouvance, soit autre que JUWA.
4 - Elections transparente: peu du monde croit à cette hypothèse, mais toutes les dispositions nécessaires sont prises par l'opposition et par les organismes internationaux pour que l'échéance passe dans les bonnes conditions. Tout est sous contrôle sans rien négliger pour que la volonté du peuple sera bien comptabilisé. Dans l'hypothèse de vote de transparence, on voit Me Mahamoud Ahamada contre Mohamed Soilih, Campagnard au deuxième tour.
Il appartient donc à tout comorien et à toute comorienne où il sera le dimanche 24 mars de penser d'abord à son pays, les Comores. Présidents, Ministres, directeurs, cadres, ouvriers, salariés, non-salariés, présidents de bureau de vote, membres de bureau de vote, candidats, électeurs, nous sommes tous et toutes des comoriens et comoriennes, nous avons tous des ambitions, nous voulons tous faire ceci, nous voulons tous faire cela parce que nous avons un pays, les Comores. Le pays est battu par beaucoup de flots, mais il n'a jamais sombré. Mes chers compatriotes, le dimanche 24 mars, la devise est seule et unique: Les Comores d'abord!
MMADI MALIK HAKIM
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