Je ne suis pas de l’avis de ceux qui croient que le sommeil des comoriens est si profond ou éternel. Toutes les conditions pour que le ch...
Je ne suis pas de l’avis de ceux qui croient que le sommeil des comoriens est si profond ou éternel. Toutes les conditions pour que le chef de l’État mensongèrement sortant mais réellement en exercice ne soit élu, sont réunies.
Même si quelques boursicotages éminents de la mouvance s’ourdissent. Les soutiens du régime en place, essaient de dominer l’opinion publique par le passage médiocre dont « Admission dès le premier tour de leur candidat ». Comment un candidat, aux mille problèmes, peut gagner des vraies élections ?
« Sitty Faroita, l’humiliation de toute une île »
Commençant par le choix de Mme Sitty Farouata comme candidate aux élections des gouverneurs, Azali teste par mépris le peuple comorien notamment Ngazidja. C’est juste prendre les comoriens pour des idiots or ces derniers sont loin de l’être. Sitty Farouata, une incarnation du mal en politique, est d’une posture de femme déroutante « Il y a des gens qui disent qu’ils veulent être chef d’État parmi lesquels, Azali Assoumani.
Lui il parait qu’il était chef d’État. Et la seule chose qu’il a su faire, c’est de rendre les caisses de l’Etat en coquilles vides. Et même il y a un journaliste français, qui s’appelle Thierry Vircoulon, il l’a dénoncé partout, avec son détournement de 14 milliards vidés des caisses de l’Etat et qu’il les a recelés ici en France... », Disait Sitti Farouata choisie qu’elle traitait d’ escamoteur de 14 milliards de fc, colonel Azali, comme candidate pour les élections des gouverneurs.
Sans doute, avec une difformité pas possible, l’homme aux 14 milliards selon les dires de son ministre Siity Farouata, a humilié celle-ci en public. Il l’a forcée de demander des excuses publiquement lors du premier meeting de la mouvance. Des larmes d’une politique faible, coulaient… « Bo mba sabu zila kufuru nahwamba tsizo ngazi tsongo hambwa… », Pleurnichait la dame à voix tremblante sur scène. Une île de Ngazidja toute humiliée par le chef de l’Etat avec ce choix. Quand est-ce que le colonel Azali mettra fin aux abaissements à sa nation ?
« Les politiques manches à air »
Il y a ensuite un phénomène. Les soutiens des hommes et femmes qui ont conduit Mohamed Ali Mamadou et Mougni Baraka à l’échec en 2016. Ceux-ci sont aujourd’hui des soutiens d’Azali. C’est donc l’englue se dessine. Ils s’agissent donc de Djaé Ahamada Chanfi, Sounhadji Athoumani, Houmed Msaidié, Issa Soulé Mmadi, Abdoulkarim, Abou Achirafi, Ahmed Ben Said Djaffar, Oumara Mgomri, Mze Soulé Abdoulbak... pour ne citer que ces hommes. Des hommes qui se fâchent avec conviction et honnêteté. Sitty Farouata, femme qui n’a su donner aucune voix à son ancien parti qu’elle a trahi, le Juwa, n’est pas du reste. Parmi ces personnes dont l’arrêt de mort politique est signé, il y a les éventuelles victimes de la Cour de sureté de l’État si par malheur, colonel Azali devient à nouveau chef d’Etat. Et si l’on dit des vrais masochistes, eux qui connaissent désormais leurs sorts ?
« L’indéniable responsabilité »
La contumace de la justice, les dévastations des sociétés d’État, les ruptures entre le candidat du pouvoir, colonel Azali et plusieurs villes aux grands électorats, sont aussi des facteurs menaçant sa candidature. Des dossiers très singuliers comme la fusillade à Ikoni, faisant un mort dont Hamada Said Gazon et une dizaine de blessés par les forces de l’ordre. Seul le mépris du chef de l’Etat à cette ville, comme réponse sa demande de justice. Aussi un dard sous le pied de ce candidat mais par arrogance, il ne peut pas se l’extirper. D’autres affaires ne pourront pas passer inaperçues. Sauf si le peuple est aphasique.
« La théorie des complots et la ruse »
La fausse rébellion dans la médina de Mutsamudu, prétexte pour humilier l’île d’Anjouan, via ses enfants comme le ministre Mahmoud Hafi, Abdallah Mohamed, Anissi Chamsidine, Ahmed Said Djaffar... dont l’insulte de la conscience des iliens est traduite par la destitution injuste du gouverneur Salami. Il y a l’affaire des clous dont deux innocents sans histoires de Djoezi, les sieurs Ismael et Mutsawakil, croupissent en prison à Retaj2, et dont les familles vivent avec des douleurs toutes gratuites.
Et le complot de l’amputation de la main d’adjudant Ali Radjabou dont seuls des innocents en prison et le vrai coupable jouit de sa liberté...? La ville de Moroni où leurs enfants sont mis en cachot sans aucune justice, Hassane El6Barwan, SAST, Cdt Faissoil Abdoussalam, que sais-je encore, l’humiliation de la ville d’Isandra Mdjini, et de sa région, notamment une famille précise dans laquelle deux de ses enfants sont condamnés injustement… Enfin, l’injustice que les deux journalistes comoriens, Oubeidillah Mchangama et Abdallah Abdou Agwa subissent. Sauf le retrait ou la mort de tous les candidats, mais en réalité, le colonel doit avoir le cœur au talon. Sans doute la convulsion due à l’éventuel échec si élections sont, est toujours se manifeste.
Said Yassine Said Ahmed
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