Une question beaucoup plus complexe que l'on imagine. C'est pour cette raison que la curiosité de l'étudiante sud-africaine Z...
Une question beaucoup plus complexe que l'on imagine. C'est pour cette raison que la curiosité de l'étudiante sud-africaine Zuma Mbolo l'a bien pousser à mettre beaucoup du temps de recherche, trois ans, sur cette question.
Elle est issue d'un milieu sud-africain ascendant des bantous comoriens. Elle a eu l'impression que les membres de sa communauté, de sa tribu, sont différents, en tout cas dans le comportement et sur l'appréciation de valeur par rapport aux autres compatriotes. Ceci l'a amené jusqu'à trouver ce lien ancestral de sa communauté avec les Comores.
Le cerveau est un organe complexe que malgré les efforts des scientifiques pour sa compréhension, il reste à nos jours difficile à comprendre son fonctionnement. Les 10% compris, en tout cas jusqu'à présent, ne sont pas assez pour prétendre comprendre les détails du système cérébral de façon exacte. Zuma Mbolo a été allée aux Comores pour vivre avec les comoriens pendant un an pour pouvoir répondre à sa question. Pendant et après son voyage, elle a beaucoup lu de recherche dans le domaine surtout celle de Paul Maclean. Celui-ci affirmait le principe de cerveau tri-unique.
Il expliquait que trois cerveaux distincts, apparus successivement au cours de l'évolution, cohabitaient en nous tels le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le cerveau néocortex. Ces structures cérébrales ne fonctionnent pas de manière indépendantes et ont tissé de nombreuses connexions par lesquels, elles peuvent s'influencer mutuellement les voies nerveuses qui vont du système limbique au cortex.
Elle finit par comprendre, en tout cas par ses recherches, qu'il y a nul doute, le mental de sa communauté ne se distingue pas de celui de la communauté comorienne d'une manière générale même quelques différences peuvent être enregistrées d'une famille à une autre ou d'une île à une autre. Le cerveau limbique est beaucoup plus dominant sur cette communauté au détriment du cerveau néocortex.
Elle est émotionnelle au détriment de l'imagination et de la conscience, traditionnelle ou archaïque contre la modernité et la culture, primitive contre l'apprentissage. Elle se surestime, tout en vouloir juger les autres de tort. Par conséquent elle porte des jugements sans conscience qui peuvent d'un moment à un autre conduire à des troubles de l'esprit, de dépression, de troubles anxieux et de la démence de type Alzheimer. Le cerveau comorien fonctionne de façon limbique.
MMADI MALIK HAKIM
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