Mon hébergeant est un fonctionnaire français marié avec 1 seul enfant, il réside à Mayotte et habite un appartement très confortable et...
Mon hébergeant est un fonctionnaire français marié avec 1 seul enfant, il réside à Mayotte et habite un appartement très confortable et gagne très bien sa vie.
Pour constituer mon dossier, Il m’a envoyé ses 3 derniers bulletins de salaire, sa fiche d’impôt, un engagement de retour, un engagement de prise en charge, son acte de mariage, un certificat d’hébergement (avec un timbre de 30 euros).
Je pensais avoir un dossier solide (d’autant plus que j’ai déjà effectué quelques séjours à Mayotte sans aucun problème), malheureusement le responsable de l’antenne consulaire d’Anjouan par une petite croix dans un document préétabli a refusé de me délivrer un visa pour Mayotte au motif suivant : “vous n’avez pas fourni la preuve que vous disposez de moyens de subsistance suffisants pour la durée du séjour envisagé ou de moyens pour le retour dans le pays d’origine ou de résidence, ou pour le transit vers un pays tiers dans lequel votre admission est garantie, ou vous n’êtes pas en mesure d’acquérir légalement ces moyens”.
Dois-je encore engager de l’argent pour renflouer les caisses de l’état français dans un recours proposé par le consul et où la réponse est déjà écrite ? Feda Mjinga !
Croyez-moi monsieur le ministre, mon cas n’est pas isolé, et il se murmure ici (à Anjouan) que le consul complique l’obtention des visas aux anjouanais pour punir les autorités comoriennes car elles n’avaient pas à prendre des mesures pour empêcher les reconduites et la reprise de celles-ci n’y changera rien. L’anjouanais pour se rendre à Mayotte doit emprunter l’autre voie au péril de sa vie.
Monsieur le ministre je ne vous demande pas de plaider ma cause, c’est peine perdue car vous n’avez pas la main dessus malgré vos vociférations. Je vous demande juste le remboursement de mon timbre fiscal qui est de 30 euros.
En espérant un non-retour du Président AZALI, je vous prie de croire monsieur le ministre en mes salutations distinguées.
Said Ali Hadhiroimi
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