L'Exécutif de Ngazidja victime d'un nouveau coup d'état institutionnel La chasse continue au sein de l'Executif de Ng...
L'Exécutif de Ngazidja victime d'un nouveau coup d'état institutionnel
La chasse continue au sein de l'Executif de Ngazidja, une simple lettre écrite par le ministre des Finances prétend mettre fin aux fonctions des commissaires à partir de janvier 2019.
Issihaka Mdohoma, porte-parole de l'Executif tire la sonnette d'alarme et dénonce la politique du chef de l'Etat. Une politique basée selon lui sur le non respect de la constitution. L'Exécutif s'appuie sur l'avis de la cour supreme qui précise que "les commissaires assurent les affaires courantes" en entendant les prochaines élections.
A travers une conférence de presse tenue cette semaine à Ngazingomé, le commissaire à la Fonction Publique et porte parole de l'Exécutif déplore la démarche du ministre des Finances. Une "note" jugée illegale aux yeux de l'ensemble de l'Exécutif qui dénonce un acharnement de certains responsable du Gouvernement.
"Cette note n'a aucun fondement juridique", insiste Mr Mdahoma. L'Exécutif de Ngazidja tire la sonnette d'alarme et appelle le chef de l'Etat Azali Assoumani à respecter les principes établis par les accords de Fomboni. "L'article 42 de la constitution de 2001 est claire, il ne peut en aucun moment modifier la tournante et l'autonomie des îles", précise le porte parole.
Le commissaire aux Finances Issihaka Himidi tacle le gouvernement et continue sur le mot d'ordre "on ne reconnait pas la constitution mais pour un cas de nécessité nous prendrons part aux élections pour chasser Azali du pouvoir en permettant à la tournante d'aller à Anjouan en 2021".
A propos de la candidature de l'actuel Gouverneur de Ngazidja aux élections présidentielles, les commissaires précisent que leur chef est prêt à faire un mandat de deux ans et demi une fois élu et à céder le pouvoir à un Comorien d'Anjouan en 2021, seule gage de stabilité dans notre pays. ©Mrodjou
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