Comoriennes, Comoriens, Combattants de la liberté! AZALI a décidé de casser la colonne vertébrale de la République afin de régner en maît...
Comoriennes, Comoriens, Combattants de la liberté! AZALI a décidé de casser la colonne vertébrale de la République afin de régner en maître absolu et à sa convenance.
Malgré les signes manifestes et le cri d'alarme lancés par Maître MCHINDRA ABDALLAH et repris par une grande partie de la classe politique dont la première organisation active née à Mayotte en Mai 2018, AZALI a tenu des assises non inclusives à coût de plusieurs millions des deniers publics, tenu un référendum de sang où il a déclaré plus de 90% de victoire sur une réalité d'une défaite à moins de 10%.
L'ancien Colonel putschiste, qui s'est autoproclamé Imam sous les ordres de la monarchie saoudienne, s'apprête à faire sauter le dernier verrou en validant de gré ou de force sa réélection de Mars 2019 jusqu'au moins 2029, avant d'autoproclamer une royauté, un empire, que sais je. La classe politique nationale, dans sa grande majorité opte à se présenter à des élections qui ne sont qu'une simple formalité pour une dictature soutenue par l'armée, qui s'est employée à écraser toutes les institutions contraignantes et qui s'est mise dans une complicité active avec les commissions électorales et une grande partie de la communauté internationale.
Malgré cette marche forcée vers la validation de la dictature avec le consentement des "oppositions", j'ose croire que le peuple n'est pas convaincu de cette stratégie naïve, simpliste et peu réfléchie. Ce que j'appelle "la fatale bêtise des politiciens" engage au plus haut niveau leur responsabilité dans l'éclatement de la nation comorienne qui va par son impact négatif déstabiliser la région de l'océan indien avec comme prétexte, la quête de la manne pétrolière qui fait miroiter les milliards à AZALI et famille.
Ces élections, AZALI se préoccupe plus de leur tenue que de leurs résultats. Il a joué et il a gagné; MOUIGNI BARAKA a joué un rôle central en provoquant la rupture de la faible et utopique unité de l'opposition. JOUWA, inexpérimenté n'a joué que de la figuration.
Notre proposition que je crois répondre à la volonté d'un peuple terrorisé, violenté et humilié par une armée sur télécommande et politisée se présente clairement comme suit:
1. Un refus systématique de se présenter à cette élection.
2. La convocation à une élection anticipée étant du ressort du Chef de l'Etat, nous exigerions le respect des conditions pour un scrutin libre et transparente. C'est ici que l'opposition doit être mobilisatrice, unie et intransigeante. C'est le combat test à engager et après des milliers de candidats peuvent aller se mesurer face à des électrices et électeurs sécurisés et protégés par les lois électorales, les institutions indépendantes en charge des élections.
Pour nous, se présenter à ces élections juste pour la fallacieuse raison d'éviter la chaise vide est une aberration de trop exposant le pays à un conflit post électoral qui fera des victimes vite oubliées par des dirigeants peu scrupuleux. Chez nous, un héro est un imbécile qui n'a pas compris l'utilité de la vie.
Chaque jour, on assiste au carnaval des candidats vers la COUR/COUR pour finir corrompu ou corrupteur. Longue est la nuit des politiciens comoriens!
BEN ALI
Ex. Directeur de cabinet au Ministère des Affaires Etrangères, sous AZALI (2004/2005) Ex. Conseiller juridique, Responsable Suivi et Évaluation du Gouvernorat de Moussa Toybou (2009/2010).
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