Photo d'archives On savait déjà que l'hôpital El-Maarouf était un mouroir. On ignorait à quel point.... Pris de malaise, Ab...
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On savait déjà que l'hôpital El-Maarouf était un mouroir. On ignorait à quel point....
Pris de malaise, Abdourahamane Daroueche dit Mamboleo avait été transféré à l'hopital El-Maarouf dans la nuit. Quelques heures plus tard, il est déclaré mort par les professionnels chargés de le soigner.
On informe sa famille du décès qui vient aussitôt chercher le corps et le ramener chez lui à Ikoni.
On informe sa famille du décès qui vient aussitôt chercher le corps et le ramener chez lui à Ikoni.
Mais surprise : au moment de procéder à la toilette mortuaire quelqu’un s’écrie :
- il est vivant, il est vivant, il n’est pas mort...
- Comment ça il est vivant ?
- Oui oui, il est vivant...
Les membres de la famille se penchent sur le mort et se rendent compte qu'effectivement il est vivant.
Sans perdre de temps, la famille appelle la Sécurité civile. Une fois sur place, les représentants du Cosep se rendent eux aussi à l’évidence : Mamboleo n’est pas mort et le transportent à El -Maarouf qui le réadmet au service des urgences où il restera jusqu’au matin. Vers 6 heures ce lundi, un membre du personnel soignant vient vers la famille et lui dit : "cette fois il est mort... Apvasa Hafu"
J'ignore si au cours de son deuxième séjour à l’hôpital un médecin a tenté de le réanimer...
Par Ali Moindjié
Par Ali Moindjié
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