Dans l’un de mes précédents posts, je mettais en doute les raisons médicales de l’exile temporaire d’Azali au Maroc, très largement invoq...
Dans l’un de mes précédents posts, je mettais en doute les raisons médicales de l’exile temporaire d’Azali au Maroc, très largement invoquées sur les réseaux. Je prédisais alors un retour post-procès. Tout semble se confirmer.
Le séjour loin du territoire national et le retour après les procès étaient programmés.
Et d’ailleurs on aura relevé qu’il n’y avait pas que le président qui curieusement s’était isolé, loin de Moroni, durant ces derniers jours. Le ministre des affaires étrangères avait disparu des radars. L’ancien chargé du maintien de la paix chez les autres voulait sans doute s’éloigner du déroulement des procès staliniens chez lui. Et lui aussi on le disait agonisant.
Celui de l’intérieur, accompagné d’autres hautes personnalités auraient séjourné en Tanzanie, comme par hasard pendant les procès, pour aucune raison connue. En réalité ces séjours organisés, relevaient d’une stratégie doublement motivée.
Il s’agissait, d’une part, pour le président et les membres de son gouvernement de donner à croire qu’ils étaient très loin de ce qui se passait au palais de la justice. Ainsi l’indépendance de la justice serait illustrée par l’éloignement géographique du président et de membres emblématiques du gouvernement!
L’éloignement du président et les autres membres pendant les procès était, d’autre part, un « éloignement préventif ».
En fait, Azali et le gouvernement appréhendaient en réalité l’issue des procès et plus précisément les conséquences des verdicts qu’ils connaissaient d’avance, et pour cause, toutes les peines prononcées étaient dictées par BeitWood (les 7 ans de Barwane l’amènent jusqu’à 2025, soit un an après l’élection prévue d’Azali 4, en 2024!).
Azali dans ce qui le caractérise le plus, la frousse, craignait un soulèvement populaire.
En effet, comment imaginer que Moroni allait rester inactive à l’annonce de la perpétuité pour leur fils SAST, les 20 ans fermes pour leur fille Nouria Tourqui et la prison ferme pour une personnalité comme Barwane?
Comment Itsandra allait dormir quand Djaffar et Bahassani allaient être enterrés vivants?
Comment Mbéni allait supporter la iconisation temporaire de Mamadou ?
Comment la communauté Anjouanaise de Moroni pouvait s’endormir quand leurs frères allaient devoir soigner les plaies des dents arrachées à la pince, en prison?
Comment le monde intellectuel et les juristes que le pays compte par kilos allaient pouvoir fermer les yeux devant le mascarade judiciaire organisé par BeitWood?
Pour Azali toutes les conditions allaient être réunies, à l’occasion de ces procès, pour un soulèvement populaire.
Il croyait qu’il restait un peu de courage dans ce pays. Il croyait qu’il restait encore des « hommes » hors les murs du Magobani. Il croyait qu’aux Comores, il y avait encore une once de patriotisme au sein de cette jeunesse clavier-râleuse.
Azali croyait que sa fin avait sonné, non pas à cause de ce simulacre malaise vagale. Mais à cause des verdicts staliniens qu’il s’apprêtait à prononcer via cette bande de jupettes de la Cour de Souillure de l’Etat.
En croyant à un possible soulèvement populaire, Azali était donc parti se réfugier à l’étranger. Et le choix du Maroc comme pays d’exil au cas où Moroni se réveillerait, n’était pas anodin.
C’est son pays d’élevage. Là où il a appris la stratégie mini-terrre, cette technique de combat qui consiste, pour un soldat, à ramper jusqu’à l’ambassade la plus proche pour se cacher en cas de conflit.
Azali avait pris toutes ses précautions!
Mais ici encore, on découvre qu’Azali n’a plus toute sa tête. Car croire que le peuple comorien était capable de se soulever contre une oppression, c’est un symptôme irréfutable d’un manque de lucidité.
Non rien ne peut réveiller un peuple qui ne dort pas! Reviens donc nous narguer monsieur le président Nargotype!
Nous t’attendons de pieds infirmes dans nos mosquées, sur nos bangwe, y compris à Iconi où tu pourras officier la cérémonie du 40e jour du décès «alhamdulilahitique » de Gazon.
Sois là bienvenue al Imam et devant toi, nous, peuple anesthésié, indignes héritiers de Masimu, Mtala et Hamadi Patiara, nous prosternons!
Par Saïd Idriss
Par Saïd Idriss
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