Un sentiment de peur, de malaise et d’anxiogène s'abat sur les trois îles indépendantes de l’archipel des Comores. L’inflation des ...
Un sentiment de peur, de malaise et d’anxiogène s'abat sur les trois îles indépendantes de l’archipel des Comores.
L’inflation des denrées alimentaires de première nécessité flambe à une allure inquiétante; les bas salaires des agents de l’État payés avec retard sont insuffisants face à la vie chère qui devient de plus en plus insupportable, une croissance économique en berne voire atone et un taux de chômage en progression rapide.
Les comoriens sont dans l’attente d’une vie meilleure qu'on leur a promis depuis 2016 qu'AZALI est aux manettes.
L’inflation des denrées alimentaires de première nécessité flambe à une allure inquiétante; les bas salaires des agents de l’État payés avec retard sont insuffisants face à la vie chère qui devient de plus en plus insupportable, une croissance économique en berne voire atone et un taux de chômage en progression rapide.
Les comoriens sont dans l’attente d’une vie meilleure qu'on leur a promis depuis 2016 qu'AZALI est aux manettes.
La rhétorique sur l’émergence que les thuriféraires du régime tentent de vendre désespérément auprès de la population est devenu creux voire inaudible car les signes d’un avenir radieux s’assombrissent à titre d’exemple, l’Union Européenne a suspendu ses investissements dans le domaine des infrastructures.
AZALI donne l’impression d’un président qui dirige le pays d’une main de fer et pourtant, il suffit qu’il y ait un rassemblement de quelques comoriens même à caractère religieux, il ya panique à bord et envoie les forces de l’ordre pour réprimer ou disperser. A l’exemple de l’affrontement entre les gendarmes et la population de VOUVOUNI. C’est très pitoyable pour les forces de l’ordre de se faire ridiculiser par les lanceurs des pierres. Faut il parler de mégalomanie, voire de paranoïa ?
Sa manière d’ordonner le silence à ses contradicteurs est de, trouver des arguties juridiques pour enlever les immunités des élus de la république pour les mettre au pas, pour les uns ou les envoyer en prison pour les autres.
Si partout à travers le monde la démocratie est en fort recul, aux Comores nous assistons à une rupture par rapport à tout ce qui a été fait en matière institutionnelle, en matière de stabilité et de paix sociale. Pour renforcer davantage les pouvoirs présidentiels, des prétendus juristes de son entourage qui obéissent au doigt et à l’oeil du président ont produit un texte sur mesure qui permettrait au chef de l’État de légiférer par ordonnance en matière électorale sans passer par la représentation nationale.
Voilà une entorse supplémentaire de l’État de droit et des principes démocratiques. AZALI veut s’accaparer de tous les pouvoirs et abolir tout ce qui peut constituer un contre- pouvoir. Par ailleurs pour démanteler complètement l’opposition, le cabinet de la présidence entre officieusement en contact avec Mamadou pour lui persuader à se rallier à la majorité présidentielle pour occuper le ministère des affaires étrangères afin d’étoffer la diplomatie comorienne par sa longue expérience gouvernementale.
Ce dernier a posé ses conditions : à savoir la libération des prisonniers politiques et le déblocage des comptes des gouverneurs des iles. Pour AZALI ces exigences sont perçus comme du chantage et MSADIE chantre de la pantalonnade et de l’opportunisme politique aux Comores déferle sa colère contre Mamadou dans les médias en criant à la cantonade de la trahison.
On voit combien la profession politique est à ce point déconsidérée, qu’elle peine à attirer des gens de qualité et d’expérience en nombre suffisant. AZALI a été élu pour gouverner pour la majorité, pas pour la minorité. On voit que le pays est miné par la misère, la corruption, le chômage, la montée de la violence à l’exemple de l’ile d’Anjouan et la peur des arrestations arbitraires.
Désormais, AZALI est sous la surveillance de la communauté internationale à savoir l'UA, l'ONU et l'UE lui demandant de consolider la démocratie au lieu de la détruire et enfin la nécessité du respect des acquis de ces quinze dernières années.
Si partout à travers le monde la démocratie est en fort recul, aux Comores nous assistons à une rupture par rapport à tout ce qui a été fait en matière institutionnelle, en matière de stabilité et de paix sociale. Pour renforcer davantage les pouvoirs présidentiels, des prétendus juristes de son entourage qui obéissent au doigt et à l’oeil du président ont produit un texte sur mesure qui permettrait au chef de l’État de légiférer par ordonnance en matière électorale sans passer par la représentation nationale.
Voilà une entorse supplémentaire de l’État de droit et des principes démocratiques. AZALI veut s’accaparer de tous les pouvoirs et abolir tout ce qui peut constituer un contre- pouvoir. Par ailleurs pour démanteler complètement l’opposition, le cabinet de la présidence entre officieusement en contact avec Mamadou pour lui persuader à se rallier à la majorité présidentielle pour occuper le ministère des affaires étrangères afin d’étoffer la diplomatie comorienne par sa longue expérience gouvernementale.
Ce dernier a posé ses conditions : à savoir la libération des prisonniers politiques et le déblocage des comptes des gouverneurs des iles. Pour AZALI ces exigences sont perçus comme du chantage et MSADIE chantre de la pantalonnade et de l’opportunisme politique aux Comores déferle sa colère contre Mamadou dans les médias en criant à la cantonade de la trahison.
On voit combien la profession politique est à ce point déconsidérée, qu’elle peine à attirer des gens de qualité et d’expérience en nombre suffisant. AZALI a été élu pour gouverner pour la majorité, pas pour la minorité. On voit que le pays est miné par la misère, la corruption, le chômage, la montée de la violence à l’exemple de l’ile d’Anjouan et la peur des arrestations arbitraires.
Désormais, AZALI est sous la surveillance de la communauté internationale à savoir l'UA, l'ONU et l'UE lui demandant de consolider la démocratie au lieu de la détruire et enfin la nécessité du respect des acquis de ces quinze dernières années.
Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
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