ABDALLAH AGWA, considéré par certains élites comme un ignorant, vient de démontrer sa capacité intellectuelle et son amour pour la patrie...
ABDALLAH AGWA, considéré par certains élites comme un ignorant, vient de démontrer sa capacité intellectuelle et son amour pour la patrie. À plusieurs reprises Abdallah AGWA a lancé une sonnette d'alarme sur la mise en place d'une dictature rampante initiée par Azali Assoumani et ses soutiens indéfectibles.
Sa tribune d'aujourd'hui portait sur la loi d'habilitation. Des parlementaires qui autorisent le gouvernent à légiférer à leur place. Cette tribune aurait provoqué son arrestation.
De quoi s 'agit il ?
Comme évoqué dans les médias internationaux, Azali Assoumani après avoir torpillé la constitution, bafoué les accords de 2001, s'apprête à organiser des élections anticipées au mois de mars 2019.
Le principe de séparation de pouvoir voudrait bien que chaque partie agit dans ses domaines respectives conformément à la constitution.
Mais ce principe préconisé par Montesquieu peut s'avérer un obstacle dans la politique de ruse d'Azali. Montesquieu disait que le "pouvoir arrête le pouvoir, chaque fois qu'une personne a un pouvoir, elle a tendance à en abuser. Il faut qu'il y ait un contre-pouvoir".
Azali Assoumani est dans une logique de concentration des pouvoirs
C'est ainsi qu'après avoir supprimé la cour constitutionnelle, en délégant les pouvoirs à la cour suprême, aujourd'hui il s'attaque aux législateurs. En monnayant certains élus, ils ont accepté de déléguer leurs compétences au gouvernement.
Désormais nous sommes en face d'un pouvoir absolu, où tous les pouvoirs sont concentrés au sein d'un seul homme. Ces pouvoirs lui permettront de choisir ses concurrents, de définir les règles, et de choisir le mode de désignation.
C'est ce que nous appelons poliment une "RÉPUBLIQUE BANANIÈRE".
Des marionnettes se préparent à concurrencer Azali dans ces élections perdues d'avance. Il faudrait de la clarté et de la cohérence. AZALI Assoumani ne va pas s'engager dans une bataille s'il n'est pas sûr de gagner.
Il faudrait qu'il y ait une opposition constructive, qui dénoncerait ces mascarades, et se battre pour la libération de tous les prisonniers politiques.
Sans cela nous nous dirigeons vers "une saoudisation" du régime et ne vous étonnez pas si des journalistes sont démembrés.
Par Nassor Youssouf
Par Nassor Youssouf
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