Comme l'on si bien montré des juristes et les journalistes spécialisés, le retrait du projet de loi n'aura aucune incidence sur l...
Comme l'on si bien montré des juristes et les journalistes spécialisés, le retrait du projet de loi n'aura aucune incidence sur les présidentielles anticipées.
Alors pourquoi tant de manoeuvres? L'opposition croyait détenir la clé du déroulement de ces élections tandis que le pouvoir se croyait suffisamment malin pour se tailler la part du lion. En réalité comme dirait Jacques Martin à l'école des fans, tout le monde a gagné.
Le gouvernement au lieu de déposer une loi d'habilitation, aurait pu déposer. Un projet de loi normal sur le code électoral avec les dispositions nouvelles. S'il a fait le choix d'une loi d'habilitation, c'est que quelque chose ne devrait pas être sue.
Après avoir frappé à toutes les portes pour trouver l'intrus, il s'avère que l'ordonnance devait introduire 2 dispositions pour limiter les candidats dit fantaisistes.
La première, une hausse de la caution pour la mettre hors de portée de toutes les bourses. On parle d'un montant entre 50 et 100 millions de fc.
La seconde devait renforcer les partis politiques ayant des élus. Il s'agirait de revenir sur des dispositions de la constitution de 78, sur le parrainage des candidatures par les élus.
Avec ces 2 mesures, la dizaine de candidats qui se préparent à rentrer en scène, tomberait au mieux à 3 si ce n'est pas 2.
Mais l'on sait que si le gouvernement, au lieu de la loi d'habilitation, avait déposé un projet de loi normal, la réaction des députés aurait été pareil.
L'opposition étant aujourd'hui le domaine de prédilection de l'étranger, qui veut en découdre avec Azali, la partie va être serrée dans les jours qui viennent.
En tout cas pour tous mes amis, je continue la réflexion car jusqu'à présent, ces 2 dispositions ne poussent pas à renoncer.
Par Mohamed Chanfiou Ben Charafa
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