Opinion libre - Nous avions souligné et insisté à plusieurs reprises sur les précédents articles édités par Habarizacomores les mesures d...
Opinion libre - Nous avions souligné et insisté à plusieurs reprises sur les précédents articles édités par Habarizacomores les mesures draconiennes que l’Etat comorien devait prendre pour contrecarrer et juguler les manœuvres de déstabilisation mises en œuvre par les autorités insulaires d’Anjouan ; mais on a aperçu sans aucun doute que le pouvoir central de Moroni sous l’égide de Chef de l’Etat a manifesté un signe de faiblesse, voire d’incurie face aux propos pleins de fiel de gouverneur SALAMI Abdou. Le président de la République se comporte indulgent envers le gouverneur récalcitrant Salami et il a beaucoup trainé les pieds devant cette situation. Toutefois, peut-on répondre la violence par la violence ?
Il parait approprié d’apporter un rapide éclairage sur cette question fondamentale. Bien évidemment, il est légitime de recourir à l’usage de la force face à cette circonstance de provocation séparatiste. Il ne faut pas aller contre l’évidence que ces agissements de SALAMI méritent sans ambages d’une riposte violente et inouïe. Il ne s’agit pas des manifestants pacifiques mais des insurgés qui ont pris les armes pour mettre à feu et à sang l’île d’Anjouan. En cette circonstance, nous mettons en garde les insurgés contre les actes de dégradation des routes. Le président a déployé des efforts incommensurables pour édifier les routes d’Anjouan et il ne faudrait pas à aucun cas les rendre en néant.
On vous préconise de ne pas brûler des pneus dans les bitumes car il ne faut pas perdre dans cette dimension de vue que les routes sont l’intérêt général du peuple mais non pas du président Azali.
On vous préconise de ne pas brûler des pneus dans les bitumes car il ne faut pas perdre dans cette dimension de vue que les routes sont l’intérêt général du peuple mais non pas du président Azali.
Est-ce que ces insurgés peuvent-ils résister contre l’Armée comorienne ?
Hier, on avait assisté dans les rues de Mutsamudu à des tirs sporadiques et des scènes de guerre préméditée. Certes, il importe de mentionner que certaines armées circulent à Anjouan, mais il est hors question que ces rebelles résistent longtemps aux représailles de Force Comorienne de la Défense. Effectivement, notre Armée Nationale de Développement dispose d’un arsenal d’armement lourd et sophistiqué capable de mater et neutraliser les rebelles dans un temps bien précis (30mn).
Il en est de même de parier à toute éventualité que ces insurgés n’ont pas les moyens suffisants et les munitions adéquates pouvant résister longtemps aux échanges de tirs avec notre armée. Toute proportion gardée, cette poche de rebelle n’a pas le soutien indéfectible de la population, comme c’est le cas de figure en 1997. C’est pourtant, il est opportun que l’Etat comorien profite de cette opportunité pour mettre un terme ces actes disproportionnés afin que les autorités insulaires sachent que la démocratie n’est pas synonyme de chaos, ni des actes de rébellion, ni de l’incitation à la haine odieuse, mais du respect conforme aux institutions et aux choix du peuple.
Il en est de même de parier à toute éventualité que ces insurgés n’ont pas les moyens suffisants et les munitions adéquates pouvant résister longtemps aux échanges de tirs avec notre armée. Toute proportion gardée, cette poche de rebelle n’a pas le soutien indéfectible de la population, comme c’est le cas de figure en 1997. C’est pourtant, il est opportun que l’Etat comorien profite de cette opportunité pour mettre un terme ces actes disproportionnés afin que les autorités insulaires sachent que la démocratie n’est pas synonyme de chaos, ni des actes de rébellion, ni de l’incitation à la haine odieuse, mais du respect conforme aux institutions et aux choix du peuple.
BACAR Azihar Abdou
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