La mouvance présidentielle émue et revigorée par ses nouveaux partenaires ne veut plus chanter "J'attendrai" 3 jours de...
La mouvance présidentielle émue et revigorée par ses nouveaux partenaires ne veut plus chanter "J'attendrai"
3 jours de suite, la mouvance a attendu que vienne l'union de l'opposition à la rencontre pour le dialogue inter-comorien préconisée par l'Union Africaine. L'opposition demande la réalisation des mesures d'appaisement que le président de la République s'est engagé à prendre avant de reprendre le dialogue.
La société civile sollicitée par la mouvance pour être médiatrice, maintient que le dialogue tel que défini avec l'Union Africaine ne peut pas continuer sans l'opposition. A moins de définir une autre base de dialogue. Ce à quoi semble se diriger la mouvance. Elle a accepté la société civile, qu'elle refusait dans les premières rencontres, qu'après le départ de l'opposition.
Hier avant la suspension de la réunion, elle regardait avec des yeux d'adolescent amoureux la liste ci-dessous, des 4 partis qui à ses yeux peuvent valablement représenter l'opposition.
La mouvance se désespère de chanter "j'attendrai". Et d'ailleurs 4 c'est le maximum de partenaires pour un musulman. Ci dessous, les partis, possibles futures parties des braves du président :
- Al Quamar - Ahmed Ali Oili
- MIFANO (Mibadilisho Fanya nous Okohe) Said Mohamed Nourdine Mlanao S.G
- RDR Ben Omar Secrétaire National
- Badili Comores Ahamada Bachirou - fonction non spécifiée
- RDR
Interrogés par HaYba FM, des notables du RDR ont failli avaler leur tasse de café. M. Ben Oussein ne représenterait que la moitié de son nom. Ce dont nous n'avons pas pu avoir confirmation. Donc RDR.
La société civile, a demandé que la mouvance se joigne à elle pour rencontrer l'opposition et s'entendre sur ce qui pourrait être acceptable pour relancer le dialogue ; et si nécessaire, rencontrer le président pour savoir ce qu'il va vraiment faire. L'interdiction de la réunion de Badjanani et l'interpellation de la journaliste Faouza Soulé Youssouf, contredisent la version gouvermentale de la réalisation des mesures d'appaisement sur les libertés d'information et de réunion.
Du coup l'opposition peut elle aussi continuer à chanter "J'attendrai"
Par Said Mchangama
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