Msa Ali Djamal
 |
| Msa Ali Djamal |
Pendant que les Cœlacanthes s'affirme à l'international malgré la défaite injustement infligée aux Verts par un arbitrage amateur, et à quelques heures du match retour à Moroni, des hommes politiques manipulent quelques jeunes à Anjouan pour semer le chaos à Mutsamudu, menacer la sécurité des habitants, étouffer la vie quotidienne et saper de plein fouet l'économie de l'île.
L'objectif, ternir l'image des Comores à un moment charnière du pays où par le sport (Cœlacanthes), par la musique (Soprano), par la littérature (Ali Zamir), par la vision stratégique du gouvernement (émergence) les Comores commencent à briller sur la scène internationale, les ennemis de la démocratie et du peuple comorien se mobilisent pour tenter d'empêcher le pays de prendre le train de l'émergence.
Les Comoriens aspirent à un modèle économique insulaire ouvert et intégré, à l'image de Singapour, de Rwanda qui gagnent en respectabilité grâce à leur réussite économique, tandis les extrémistes appellent de leur vœux la contagion somalienne.
Face à cette tentative d'installer à Anjouan un climat d'insécurité, l'État doit prendre ses responsabilités pour attraper les coupables et les commanditaires afin que la justice leur inflige un châtiment le plus terrible.
Tolérance à zéro à ceux qui veulent importer une culture insécuritaire à la Yémen où les populations meurent de faim et les habitations sont saccagées à cause de la guerre.
À la société civile de condamner avec fermeté ces activités de violence éloignées de notre culture et de nos traditions.
Aux jeunes manipulés de se ressaisir et de revenir à la raison, parce qu'ils ont beaucoup à perdre qu'à gagner dans cette entreprise extrémiste.
Par Msa Ali Djamal
COMMENTAIRES