Pourquoi l’Etat comorien n’acceptera-t-il pas le choix de Mahorais au lieu de faire de cinéma aux comoriens de trois îles? La reprise ...
Pourquoi l’Etat comorien n’acceptera-t-il pas le choix de Mahorais au lieu de faire de cinéma aux comoriens de trois îles? La reprise des expulsés prend son chemin à Mayotte.
Notre champ d’exploration se polarise essentiellement sur la reconduite aux frontières des Comoriens depuis Mayotte à destination d’Anjouan. Il peut s’agir d’un dispositif mis en œuvre par la Préfecture de Mayotte qui donne son aval aux forces de l’ordre de traquer et appréhender les gens en situation irrégulière sur le 101eme département de la République Française. Dès lors, il y avait lieu de spécifier ici que l’Etat comorien, pour la première fois, avait pris les choses à bras le corps et avait démontré avec franchise la puissance coloniale son mésintelligence face à cette thématique épineuse et sensible.
Il est donc tout à fait essentiel de vous rappeler que le ministre des Affaires Etrangères monsieur Souef El-Amine a été interrogé par les journalistes de Mayotte 1ere sur le refus catégorique de Moroni de ne pas accepter ses ressortissants, et il avait mis l’accent sur ce point fondamental que les comoriens sont chez eux à Mayotte ; et il a sollicité tout bonnement à la France de lui restituer la clé. A cet égard, le chef de la diplomatie comorienne a insisté sur l’idée force que le prétexte de visa Schengen par la France est un « chantage »fondé de toute pièce, quand il s’agit bien sûr de l’intérêt et de la sauvegarde de l’intégrité nationale. Il est à noter que ses propos controverse avaient coulé beaucoup d’encre sur l’île de Mayotte.
Chemin faisant, Cette initiative stoïque a été ovationnée et appréciée par un bon nombre des comoriens et qu’ils estiment avec conviction que le ministère des Affaires Etrangères maîtrise et gère parfaitement ce sujet délicat. Nos confrères résidant à Mayotte à la quête d’un avenir radieux étaient consolés pendant cinq mois de ballon d’oxygène, voire d’accalmie et ils étaient considérés la décision de Moronicomme un acte de témérité et de patriotisme sans précèdent. Les citoyens comoriens avaient exprimé une profonde reconnaissance auprès de chef de l’Etat Azali Assoumani.
Sur ce, Souef-El-Amine se focalisait ses pensées sur [next] une résolution pérenne à travers une levée systématique des visas Balladur. Il ne faudrait pas perdre dans cette dimension de vue que l’instauration de manière arbitraire « de visa Balladur » a occasionné des dégâts collatéraux, et de milliers de jeunes comoriens désespérés ont péri corps et âme dans la grande bleue qui sépare Anjouan et Mayotte. En amont et en aval, Paris n’a pas tardé à rétorquer par représailles l’Etat comorien tout en enjoignant son Ambassade de France à Moroni de ne pas octroyer des visas aux ressortissants comoriens désirant entrer en France métropolitaine, mais la montagne avait accouché d’une souris. Car cette stratégie restrictive et privative a connu un revers significatif.
Aujourd’hui que jamais, les autorités comoriennes ont procédé à un revirement total et elles acceptent sans état d’âme d’accueillir leurs citoyens expulsés, et cela fait suite à laréunion de concertation qui a été lieu à Paris la semaine dernière. En toute logique, il serait mieux que le ministère des Affaires Etrangères des Comores communique et mette à platla population sur le processus engagé et les objectifs tant attendus rapport à la problématique complexe « de visa Balladur », au lieu de cacher la lumière sous le boisseau aupeuple pour des multiples visées intentionnelles que l’on peut les sérier et évoquer dans les prochaines éditions.
En réalité, il importe que vous sachiez que Mayotte a fait son choix de rester des Français à part entière et ils sont fiers de l’être. C’est dans cet optique qu’il est inconcevable que les autorités comoriennes fassent illusion de cette réalité patente en perdant de vue que la population mahoraise a opté d’arrache pied pour le rattachement à la France en vue d’une meilleure vie, contrairement aux trois autres îles (Grand-Comore, Anjouan et Mohéli) qui ont voté en unanimité de vivre dans l’indépendance de la misère et de l’hypocrisie.
BACAR Azihar Abdou
Marseille
COMMENTAIRES