Certains se disent prêts au dialogue prôné par la commission de l’UA sous la houlette du chef de l’Etat comorien S.E. Azali Assoumani. Il...
Certains se disent prêts au dialogue prôné par la commission de l’UA sous la houlette du chef de l’Etat comorien S.E. Azali Assoumani. Ils s’y reconnaissent dors et déjà sur l’architecture politico-institutionnelle nouvellement adoptée suite au référendum constitutionnel courant Juillet 2018. Mais d’autres campent sur leur position de vouloir bloquer tout processus visant à promouvoir le développement socio-économique et politique du pays. Delà, naissent deux courants politiques antagonistes au sein même de l’opposition et cette désormais union de l’opposition se polarise.
D’un coté, ceux qui avaient le pouvoir avant 2016, qui voient aujourd’hui une nouvelle chance pouvant éventuellement les permettre de revenir dans les affaires de l’Etat ; de l’autre coté, ceux qui sont élu en 2016 qui ne voient aucune alternative de reconnaitre la nouvelle architecture visant à écourter leur mandat.
Force est de constater que ce deux désormais blocs de l’opposition se caractérisent par plusieurs points communs dont certains constituent aujourd’hui la vraie source de leur discorde. Ils sont tous fragilisés par les dossiers de détournement de fonds de deniers publics mais aussi impliqué, peu ou prou, dans les dossiers visant à atteindre la sécurité, la paix et la sérénité du pays.
D’une part, il y en a ceux qui ont appelé à la désobéissance civile, aux mépris des autorités au premier plan duquel le chef de l’Etat ; il s’agit là du bloc des anciens VP Mohamed Ali Soilih et gouverneur Muigni Baraka Saïd Soilih.
Mais d’autre part, il y a ceux qui appellent à la révolte, au soulèvement populaire et brandissent des menaces à l’endroit des autorités de l’Union en appelant l’armée nationale à agir en conséquence et veulent à tout prix mettre le pays à feu et à sang ; de ce bloc on reconnait les deux gouverneurs d’Anjouan et de Ngazidja respectivement Dr Abdou Salami Abdou et Dr Hassani Hamadi mais aussi l’ancien Vice-président Djaffar qui sont présomptueusement impliqués dans les dossiers des déstabilisation de notre pays. Les uns sont là pour prétendument assurer leur poste de gouverneur car la nouvelle constitution ne le leur pas interdit jusqu’aux prochaines échéances électorales anticipées prévues en 2019 mais d’autres ont eu le courage de prendre la fuite malgré leur statut autoproclamé de héro National dont on ignore réellement en quoi leurs actes sont héroïques.
Ce deuxième bloc tire à boulet rouge et à toutes les directions surtout sur l’autre bloc qui a accepté le dialogue inter-comorien mené par le haut fonctionnaire de l’UA, Ramtane Lamamra pourtant ils ont toujours sollicité l’intervention de la communauté internationale. Qui veut tromper qui ?
En tout état de cause, ces deux blocs qui se prétendent nationalistes et patriotes ignorent l’hymne nationale et cela s’est bien illustré et avec leurs membres de l’intérieur que de l’extérieur (diaspora de France). Car en deux circonstances différentes en lieux et en espaces, il se révèle que les membres de l’opposition peinent à chanter l’hymne nationale.
Tadjidine Ben Ahmed
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