Le Chef de l'Etat a décidé, en s'inspirant des Assises nationales d'appeler les Comoriens aux urnes. C'est une initiative...
Le Chef de l'Etat a décidé, en s'inspirant des Assises nationales d'appeler les Comoriens aux urnes. C'est une initiative courageuse de sa part en tant que président élu il y a juste 2 ans sur 5.
Ce geste exceptionnel audacieux a d'ailleurs aujourd'hui fait des siens, les plus proches ses propres opposants, ses ennemis politiques. Les esprits fragiles se sont tous et tout de suite affolés, voyant de cette décision inattendue, un moyen de casser les petites ambitions personnelles; mais, le courage, faut-il le dire, est énorme : celui dont a fait preuve le Président de la République, sollicitant, ce 30 juillet prochain l'aval du peuple comorien pour mettre en pratique les recommandations des Assises nationales.
Des mauvaises langues avancent toujours l'absence de certains aux assises mais ils doivent être un peu connaisseurs de l'histoire récente des Comores: que la stabilité retrouvée depuis 2001 et que l'on veut encore renforcer aujourd'hui ne peut, en aucun moment être mise en question ni en jeu avec et par celui qui en réclame la paternité.
Mes chers amies et amis,
La jeunesse comorienne ne doit pas être dupe aujourd'hui. La question n'est pas de savoir si oui ou non je peux incarner cette jeunesse et endosser les responsabilités qui m'incombent pour faire avancer le pays. La question est plutôt, de savoir si j'ai [next] le mérite d'être responsable pour contribuer parmi tant d'autres jeunes au développement de notre pays.
L'enjeu du 30 juillet c'est bien ça. Les vice-présidents, les gouverneurs, les députés, les maires, les ministres et directeurs généraux rangés dans le camps des septiques ont bien compris l'enjeu du 30 juillet sauf qu'ils le prennent à leur propre compte.
L'enjeu du 30 juillet, c'est quoi ? C'est la jeunesse. Certains politiques ne se reconnaissent plus dans cette catégorie. Leur idéal est donc de nous embobiner dans leur logique personnelle où le mécanisme est de négocier son propre refuge dans une dynamique qui commence à ne pas être à leur portée.
Une classe politique dans un pays, ça se renouvelle. Bien sûr sans brutalité car nous avons beaucoup à apprendre de ceux qui nous ont précédés. Ils ont assez vu, beaucoup appris avec le temps. Mais ils doivent conseiller, manager pour léguer aujourd'hui. Tel est le vrai ENJEU du scrutin du 30 juillet 2018.
En disant OUI ce 30 juillet, ce n'est pas avouer AZALI ni désavouer ses OPPOSANTS. En votant pour ce OUI ou contre ce OUI, c'est répondre à une question claire posée relative au destin de notre pays après 43 ans d'indépendance, 15 ans de stabilité que nous voudrions renforcer et pour une responsabilisation de la jeunesse comorienne.
Jeunes Comoriennes et Comoriens, on nous a assez distrait, fait comprendre que "chaque chose en son temps". Il est venu notre temps de faire valoir notre savoir-faire, notre intelligence, non pas au service de nos petits coeurs mais au service de tous les petits coeurs de tout un peuple.
L'avenir du pays est entre vos mains, entre les mains de notre jeunesse. Prenez en soin. Voter pour le OUI le 30 juillet 2018 et pour une UNION DES COMORES PROSPÈRES dans l'avenir, pour notre propre avenir commun.
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