Je fais partie de ces jeunes cadres qui se sont battus pour l'élection de Mohamed Said Fazul en 2016. Deux ans après, j'ai les la...
Je fais partie de ces jeunes cadres qui se sont battus pour l'élection de Mohamed Said Fazul en 2016. Deux ans après, j'ai les larmes aux yeux quand je fais le bilan sur trois axes:
Politique:
- plus de 100 agents, sans qualification, sont recrutés au gouvernaurat de Mohéli( MSADJADJA)
- les membres de son cabinet et les commissaires sont réduits à des simples spectateurs et se contentent des salaires (CRISE À BONOVO)
Éducation (MSOMO WOU NGAMYA):
- les listes des admis aux épreuves du BAC et du BEPC sont établies depuis Bonovo
- les élèves conçoivent eux-mêmes leurs bulletins de notes et décident de passer en classe supérieure.Bonovo cautionne cette mascarade.
- le concours d'entrée en sixième est devenu une simple formalité à Mohéli. C'est l'île où tous les candidats à ce concours sont automatiquement admis, du jamais vu.
Économie:
- aucun projet du gouvernaurat n'a été proposé
- la gestion du budget est assurée par un seul individu.Il a son bureau chez lui
- la masse salariale a doublé
- l'aérogare de Mohéli ressemble à une prison pour assassins
En raison de ce bilan calamiteux, et de sa mauvaise gestion des affaires administratives et politiques, Fazul n'a plus le contrôle du climat politique qui règne à Mohéli.
Par Youssouf Ben