Le nouveau Procureur de la République Mohamed Abdou Hamadi , lui, qui a libéré les 5 ministres du gouvernement Mohamed Bacar en 2008 car le...
Le nouveau Procureur de la République Mohamed Abdou Hamadi , lui, qui a libéré les 5 ministres du gouvernement Mohamed Bacar en 2008 car le dossier était vide; lui, qui a libéré le Général Salimou après 2 ans de détention, aujourd'hui doit faire face à cette bouillante affaire de la citoyenneté économique.
Ce nouveau Procureur de la République, conformément à l'art 41 de la procédure pénale et dans la nécessité de procéder à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale, il a interdit à 12 personnalités dont les anciens Présidents Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine de quitter le territoire National ainsi que l'île où ils se trouvent actuellement.
Le camarade Mrimdu rappelle deux faits concernant ce nouveau Procureur de la République Mohamed Abdou Hamadi :
1/ C'est lui (alors juge) qui a libéré Djaffar Salim Allaoui et les 5 ministres du gouvernement Mohamed Bacar en 2008 car le dossier était vide disait-il. Ahmed Sambi a piétiné cette décision judiciaire, revêtue de l'autorité de la chose jugée. DJAFAR SALIM; MOHAMED ABDOU MADI; DHOIHIROU; MOUTROIFI ET DJAE ont été remis en cellules d'isolement et le juge Mohamed Abdou, pourtant, dépêché spécialement de Moroni pour juger, a été relevé de ses fonctions.
2/ Encore lui, Mohamed Abdou, en 2012, il a libéré le Général Salimou après 2 ans de détention.
Certes l'argent est le nerf du conflit, mais il n'y a pas que l'argent dans ce dossier de la citoyenneté économique. Il y a aussi et surtout la haute trahison. En attendant que nos spécialistes nous informent ce que prévoit la procédure de sanction pour haute trahison, rappelons que :
Aux Comores comme ailleurs, le président de la République peut être amené à répondre de ses manquements aux intérêts du peuple. Donner mandat à un étranger pour mener les discussions, vendre notre citoyenneté comorienne, gérer à sa guise les retombées économiques; N'est ce pas bradé la souveraineté nationale aux bandits et au grand banditisme international, et, n’est ce pas de la haute trahison ?
Violation flagrante de l'art 10 de la constitution et dissimulation de preuves
En février 2008, alors qu'aucune loi de la citoyenneté n'était encore en discussion aux Comores, l'ancien président Ahmed Sambi a bel est bien vendu ou, a autorisé la vente des passeports comoriens au nom d'une loi inexistante ( la loi Sidi est votée en novembre 2008) de la citoyenneté économique. voir l'exemple de ces documents signés par l'ancien président lui-même (photo).
Ainsi, rappelons l'art 10 de la constitution
" Les traités de paix, les traités de commerce,(...) ceux qui engagent les finances de l'Union, ceux qui modifient les dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l'état des personnes...(...) ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'une loi. Ils ne prennent effet qu'après avoir été ratifiés ou approuvés ".
Mrimdu