En ma qualité du citoyen anjouanais, je mets en garde l’ex- président A.A. Sambi contre toute tentative de rébellion et lui fait appel à l...
En ma qualité du citoyen anjouanais, je mets en garde l’ex- président A.A. Sambi contre toute tentative de rébellion et lui fait appel à la retenue
Le mouvement séparatiste de 1998 a été indéniablement une année sombre dans les annales de l’Histoire d’Anjouan. Vous savez à votre âme et conscience que cette révolte populaire nous a laissée et jalonnée des cicatrices indélébiles. Mais il ne fallait pas perdre dans cette dimension de vue que cette insurrection sociale inouïe s’expliquait par de bourrage de crâne et de fourberie immodérée. Il s’agissait d’une lutte acharnée pour que l’île d’Anjouan devînt française.
Le mouvement séparatiste de 1998 a été indéniablement une année sombre dans les annales de l’Histoire d’Anjouan. Vous savez à votre âme et conscience que cette révolte populaire nous a laissée et jalonnée des cicatrices indélébiles. Mais il ne fallait pas perdre dans cette dimension de vue que cette insurrection sociale inouïe s’expliquait par de bourrage de crâne et de fourberie immodérée. Il s’agissait d’une lutte acharnée pour que l’île d’Anjouan devînt française.
C’était la thématique de prédilection qui a été mise en avant par les instigateurs du mouvement séparatiste. Cela dit, Messieurs Chamassi (Domoni) Charikani, Abdallah Ibrahim(Mutsamudu) et Abdou Mouhidi (Mirontsy), Takkidine Salim (Tsembehou) avaient joué un rôle incontournable et dévastateur de la République Fédérale Islamique des Comores. Car c’étaient les soi-disant interlocuteurs qui discutaient directement avec l’Elysée sur les modalités d’intégration et de rattachement de l’île d’Anjouan à la France.
Effectivement, souveniez-vous que la capitale d’Anjouan, Mutsamudu avait pris d’assaut de milliers de manifestants quiclamaient haut et fort le départ de force comorienne de la défense (FCD). Autant dit, le drapeau de la RFI des Comores a été brulé et lacéré devant une foule mouvementée et euphorique. En cette circonstance, on s’est rendu compte à la fin de séquence rocambolesque que c’étaient de groupuscules qui voulaient s’enrichir aux dépens des anjouanais. Ils avaient pour mission principale et directrice de s’emparer du pouvoir.Ce mouvement autonomiste a fait fiasco total et disparu complètement dans la nature.
Soudain, rappeliez-vous rétrospectivement que cette crise séparatiste avait engendré des conséquences destructrices. Il y avait lieu de préciser ici que des insurgés avaient attaqué, pillé, saccagé, brillé sauvagement les magasins des fils d’Ahmed Abdallah Abdéremane. On avait déploré et condamné avec fermeté cet acte ignoble et barbare. Mais ceci doit vous servir Mr SAMBI une leçon référentielle.
Aujourd’hui, vous pariez à toute éventualité que vous êtes le seul homme capable d’inciter la population anjouanaise à descendre dans la rue pour semer la zizanie et le chaos. Parce que vous croyez dur comme fer que vous êtes vénéré par les Comoriens. En revanche, vous jouerez gros sur cette manœuvre périlleuse et vous serez tombé dans les rets sans vous rendre compte. L’argent ne fait pas le bonheur ! Il conviendrait de garder à l’esprit que les jours où vous faites appel à la population de se révolter contre le pouvoir central, vous serez à coup sûr le premier perdant.
Car le moment où les jeunes anjouanais mis en carafe, désespérés et trahis par vos promesses non tenues envahiront la ville de Mutsamudu ; vos biens et fortunes seraient ipso facto dégradés, annihilés, dévastés, détruits et réduits en néant. C’est la raison pour laquelle on vous adresse ce messagesolennel d’affection et de mansuétude afin d’être circonspect de l’épée des Damoclès. Pensez-y à votre famille, semble-t-il,vous prétendez désormais que vous êtes l’homme le plus fort des Comores, mais une chose est sûre qu’un jour où la population vous sera honnie, méprisée, vilipendée, détestée et mise au ban de la société, cela où vous allez comprendre que la démagogie fallacieuse se paie très chère. Avant que vous ne soyez pas une brebis galeuse au sein de la société comorienne, il est temps de sauver votre baroud d’honneur.
Qui vivra verra !
BACAR Azihar Abdou
Marseille