Invitée à déjeuner, la délégation Comorienne a décliné. Le ministre des affaires étrangères, au cours d'un bref échange téléphonique qu...
Invitée à déjeuner, la délégation Comorienne a décliné. Le ministre des affaires étrangères, au cours d'un bref échange téléphonique que j'ai eu à l'instant avec lui me communique les éléments suivants:
©Mayotte 1ere |
Les Comores posent un préalable à tout nouvel accord entre les deux pays, la délégation Comorienne exige que soit mis en place un calendrier de nos rapports avec Mayotte. Elle exige également que si accord il y a, qu'il soit assisté par un témoin.
Le ministre ne précise pas la nature et la qualité du témoin, on peut penser à une quelconque organisation internationale.
En bref rien est arrêté.
La chose la plus importante à retenir c'est cette exigence de présence de témoin dans un éventuel accord. Si cette revendication reçoit l'aval du gouvernement français, cela constituerait une avancée diplomatique importante. En effet l'implication d'une tierce partie entre les deux pays, serait synonyme d'une reconnaissance du litige existant et redynamiserait la relance du dialogue.
À mon humble avis si le gouvernement français accède à cette demande, je m'inclinerais devant notre ministre. Quelle finesse diplomatique bravo.
Pour finir le ministre me demande de transmettre le message suivant à «son grand frère Dini Nassur de ne pas avoir la plume légère et de se renseigner d'abord avant d'user de son talent». Daoud Halifa