Ce que je crois, Photo d'archives L'émigration n'est pas propre aux Comoriens et d'ailleurs notre population étant ...
Ce que je crois,
Photo d'archives |
L'émigration n'est pas propre aux Comoriens et d'ailleurs notre population étant de petite taille, ne doit poser aucun problème aux grands pays d'immigrations.
Les Comoriens moins de 700 000 âmes très isolés dans un archipel ne sont pas une menace ni migratoire ni de surpeuplement d’un pays quel qu’il soit son importance démographique.
L’immigration des Comoriens en France et dans le monde est négligeable, contrairement aux craintes tous azimuts.
Concernant le déplacement des personnes et des biens entre les îles de l'archipel des Comores, il appartient au gouvernement comorien de faire aux autorités Françaises des propositions concrètes acceptables et cela exige une implication réelle du président de la république et non pas se contenter de déclarations dans les médias locaux et dans les réunions avec les notables des villages. C’est crier au fond d’un puits en plein désert dans l’obscurité la bouche bouclée et les yeux bandés. Il n’est pas du tout correct de nourrir son peuple de faux espoirs sans aucune perspective sérieuse.
Il est grand temps que le gouvernement constitue une commission restreinte indépendante de personnalités de la société civile et de vrais intellectuels pour pondre des propositions concrètes lesquelles serviront de feuille de route pour les autorités d'aujourd'hui et de demain.
En fait, il s'agit d'un problème complexe compte tenu des liens amicaux entre la France et les Comores, lesquels ne doivent pas permettre la pérennité d'un conflit.
Enfin, si tout le monde est d'accord pour faciliter ou rétablir les déplacements des personnes et des biens entre les îles de l'archipel, il reste à négocier dans la sérénité les conditions pour concrétiser ce courage politique en tenant compte des revendications légitimes des uns et des autres.
Docteur Abdou Ada Musbahou
Chirurgien-France