La société EPAM du port de Mutsamudu vit son 10 ème mois sans le versement des salaires des agents. Placée sous la gestion de l'e...
La société EPAM du port de Mutsamudu vit son 10 ème mois sans le versement des salaires des agents.
Placée sous la gestion de l'ex. procureur bacariste ALI HOUMADI DJAHA, la société devient la vache à lait du vice Président MOUSTADROINE, du ministère de tutelle du Vice Président CHABOUHANE et du gestionnaire YOUSSOUF DAMROINE.
Ces hommes enfoncent la société par des détournements, dont le dernier en date est celui de trois mois de salaire versés par la société ASC, responsable privée de la manutention qui a voulu donner un peu d'air à des agents étouffés par des mafieux.
Le Directeur de l'EPAM n'est pas un enfant de coeur; tristement connu sous le nom de "trois cent mille" lorsqu'il était tout puissant procureur du régime séparatiste de Bacar, c'était la somme demandée à ses victimes sur les interventions de corruption des jugements. Il réédite le même scénario à EPAM, cette fois ci en emprisonnant, via ses réseaux de la justice, les agents de la société qui osent crier au scandale sur les trois mois de salaire versés par ASC et que malheureusement, les agents n'ont même pas vu la couleur.
Qui peut sauver EPAM? Certainement pas l'Union trop occupée à légitimer des assises par un référendum budgétivore avec la complicité active de la vice présidente de la CENI à 104%. Le Gouvernorat de Ndzouani? Certainement pas, lui même étouffé sur tous les plans. La seule force capable de lutter contre les mafiosi est la mobilisation de tous les agents. Ces agents doivent refuser d'être divisés et comme un seul homme demander le départ de l'ex. Procureur métamorphosé gérant d'une société malgré les casseroles qu'il traine. Nous y reviendrons sur ce dossier qui continue de faire des victimes parmi les agents de l'EPAM.
BEN ALI