Plusieurs comoriens ont échappé au pire sur le vol Inter îles en provenance de Ndzuani et à destination de Mwali lundi après-midi. Le...
Plusieurs comoriens ont échappé au pire sur le vol Inter îles en provenance de Ndzuani et à destination de Mwali lundi après-midi.
Les Comores ont évité un drame ce lundi 19 janvier 2018. Des clous ont été jetés sur la piste d’atterrissage de l'aéroport de Mwali menaçant ainsi la vie des 12 passagers et des 2 pilotes qui ont embarqué de l'aéroport de Ouani pour se rendre à Mwali.
L'avion venu chercher le Président pour le ramener à Ngazidja n'a pas pu se poser à Mwali pendant 30 min, tournant autour de l'aéroport et attendant que la piste soit dégagée.
Coïncidence ou pas, le Président était à Mwali pour présenter aux mohéliens les conclusions des assises. Se trouvait également sur l’île de Djoumbe Fatima, le Gouverneur de Ndzuani, Abdou Salami, qui a rejoint Mwali en Kwassa Kwassa, donc par voie officieuse, dans la nuit de vendredi.
Mais encore, une réunion a eu lieu dimanche soir à 1h du matin chez Oukache à Mwali, réunion dont a pris part le Gouverneur Salami et un ensemble de membres de l'opposition, et où semble-t-il, ce plan machiavélique aurait été élaboré.
Pire encore comme coïncidence, les premiers à balancer l'information sur les réseaux sociaux sur l'attentat déjoué, étaient les partisans de l'opposition et notamment du Juwa, comme s'ils savaient par avance où être et où serait l'info. D'ailleurs les photos diffusées parlent d'elles-mêmes : prises sur la piste d’atterrissage pendant le nettoyage de la piste par les militaires.
Alors, soit ils ont un service de renseignement digne des services iraniens et syriens, soit ils sont les complices de cet acte indigne et attendaient tranquillement de divulguer l'information.
Les soupçons convergent de plus en plus vers l'alliance de l'opposition et notamment vers le gouverneur de Ndzuani, qui a déserté l'hôtel où il était logé à Mwali, lorsqu'il a sû que le Président s'installerait dans le même hôtel à son arrivée. Selon des proches du gouvernorat de Mwali, Salami était introuvable au moment de la découverte des faits.
Peut-être était-il à bord d'un Kwassa Kwassa en direction d'Anjouan...
Il est temps d'arrêter ces prêcheurs de haine et ceux qui les soutiennent car des criminels ont attenté à la vie de comoriens.
Après le drame de la Yemenia qui a endeuillé l'ensemble de la nation comorienne, l'opposition a cru bon jouer avec la vie de comoriens pour nous faire vivre un autre drame aérien, sans doute pour en faire des martyrs, répondront-ils.
Qu'attendait l'opposition ? Qu'on dise que le Président ne sécurise pas les aéroports et donc le rendre responsable de la mort de dizaines de comoriens ? Que le Président périssent dans cet accident ? Ils ont juste oublié qu'avant de décoller, un avion doit atterrir et en général il transporte des passagers en arrivant. Est-ce là la seule voie qu'ils ont trouvé pour atteindre le pouvoir, l'assassinat et la déstabilisation de la paix de la nation ?
Le jour où un drame arrivera, ce que je ne souhaite pas, j'espère que ces pseudos politiques agissant pour "le bien de la nation" soit disant, seront jugés pour les odieux crimes qu'ils tentent de commettre ou auront commis. S'opposer ne signifie pas détruire. Et surtout, l'anti-azalisme primaire ne justifie pas qu'on en arrive au meurtre.
Malheureusement, les actions de ces hommes d'opposition ne sont pas à la hauteur des fonctions auxquelles ils prétendent.
Par Mohamed Ahmed Bacar