Il semble que le gouverneur Salami a terriblement manqué de bon sens en optant pour la politique de la chaise vide. Quand le gouverneur Sal...
Il semble que le gouverneur Salami a terriblement manqué de bon sens en optant pour la politique de la chaise vide. Quand le gouverneur Salami ne donne aucune importance à l'influence des organisations et des dirigeants internationaux (Nations Unies, Ligue arabe, COI, Union Africaine...), il ne fait que transformer le Gouvernorat d'Anjouan en une cabane située quelque part dans l'île d'Anjouan. Quel gâchis !
C'est une détérioration importante de l'image du gouvernorat d'Anjouan, que le gouverneur Salami aura beaucoup du mal a redressé. Aussi, c'est un coup dur pour l'île autonome d'Anjouan qui, les dirigeants des institutions internationaux, constateront aux assises nationales, la présence des anjouanais et anjouanaises malgré l'absence de celui qui était censé représenter Dar-Nadja. D'où, le camarade Mrimdu revient sur un précédant article du 13 novembre 2017 « Salami invente une nouvelle île, l' île-Juwa qu'il représente comme gouverneur ».
En fin pour rappel, c'est sur les Nations Unies, la Ligue arabe et l'Union Africaine que les Comores s’appuient pour se confirmer comme un pays composé de quatre îles. Le 12 novembre 1975, l'Organisation des Nations Unies adopte à l'unanimité, la résolution 3385(XXX) sur l'admission des Comores aux Nations Unies. La même année les Comores deviennent membre de l'Union Africaine et en 1993, admission des Comores à la Ligue arabe.
Les dirigeants de toutes ces institutions sont aux Comores du 5 au 12 février 2018, pour assister les assises nationales. Autant dire que l’événement est reconnu comme événement national, par ceux-là même qui ont reconnus les Comores un pays indépendant composé de quatre îles. se faisant, le gouverneur Salami doit assumer la responsabilité de son geste qui consiste à isoler le Gouvernorat d'Anjouan des instances internationales.
Mrimdu