La fermeture de l'hôtel Karthala par les services de "recouvrement" du Trésor Public comorien relève de l'excès de zèle...
La fermeture de l'hôtel Karthala par les services de "recouvrement" du Trésor Public comorien relève de l'excès de zèle, du grand n'importe quoi ou encore de l'abus de pouvoir.
3 millions qu'il vous doit ? Appliquez donc la méthode de la compensation !
Et dire que le Directeur Général de l'hôtel que j'ai eu au téléphone il y a moins d'une heure m'informe que l'Etat lui doit plus de 44 millions et c'est ce même trésor public qui le tourne en rond depuis des mois !
Alors comment est-ce possible que ces directeurs généraux, de services et de départements continuent de s'ériger en juge allant jusqu'à fermer un établissement privé juste pour satisfaire leurs egos ? Sachez que ça ne relève ni de vos prérogatives ni de vos compétences sinon allez prêter serment pour devenir magistrats de siège.
Un pas vient d'être franchi quand on se permet de virer (vider) tout un complexe hôtelier de ses occupants (clients et personnels). Nous au Modec nous ne sommes pas d'accord avec des méthodes aussi brutales et discutables quand bien même vous auriez des choses à reprocher à son gérant. L'Etat de Droit ce n'est pas ça et vous continuez à envoyer des mauvais signaux. Mais à un moment il faudra que ces gens se détendent un peu quand même car la vase pourrait déborder.
Irchad Abdallah
Pdt du Modec
Photo©hzk
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