Djibril est victime
Comme, je n’ai pas de cesse d’indexer les injustices de la justice comorienne, ce qui est arrivé à notre frère Djibril, citoyen comorien ne doit pas bénéficier de notre silence. Ce citoyen comorien aurait fait une faute grave, peut-être… donc il lui faut une justice.
D’abord, je m’adresse à notre frère DIMA Aboubacar. Toi, un des principaux artisans de l’emprisonnement de Djibril. « Toi défenseur de la justice des quatre coins du monde ». Comment évolue l’affaire Djibril-Mwana Halima, abcès de la destruction de cet homme ? Toi grand fixé de cette affaire, plus que les concernés, Djibril a remboursé la somme dont il était redevable ou non, il a donné promesse de remboursement, ou cette peine suffit… ? Djibril a une famille qui a besoin de son assistance, comme toi, moi et tant d’autres. De loin cette famille souffre. As-tu la certitude que Djibril est enterré à cause de l’affaire Moina Halima, qui nous semble tous, de fable ? As-tu la certitude que tu n’es pas utilisé sans que tu le saches… comme ça arrive souvent à des gens de bravoi ?
Frère Dima, je salue ton courage, mais que nos courages ne soient pas sélectifs. Les affaires d’escroc et de détournements… ne périssent pas. Ayons le courage de demander à la justice d’examiner les cas d’Ahmed Abdallah et la SCH dont l’affaire de 2 milliards a été à la une, de Chamcoudine Soulé, le jeune devenant milliardaire à Comores télécom par la sueur du peuple, d’Antoissi Abdallah, ancien receveur de douane sous Djohar… dont l’affaire faisait couler beaucoup d’encre, de Mariama Tadjidine, d’Ibrahime Abdallah et autres de l’affaire SNPSF… ne nous arrêtons pas sur le vulnérable Djibril. Passons.
A toi justice comorienne. Sache que tant que les comoriens connaissent pas l’exactitude… de l’enterrement de Djibril à Dawedju, vous avez enfermé un innocent et Mwna Halima est une de vos victimes. Sans toute Moina Halima serait sacrifiée au profit d’une force dissimulée. Djibril serait innocent, Djibril serait innocent, Djibril serait innocent au moment où ça sonne que l’affaire Moina Halima serait un prétexte. A toi justice comorienne, permets-moi de dire que tu est responsable des maux d’un citoyens. Justice tu assassine une vie d’une famille et tu l’as mise en danger. Djbril risque une vie réduite en néant. Sa femme, sa fille à bas âge, risquent l’instabilité, tant physique que morale, en France, un pays qui commence à devenir difficile.
Certes, tous ceux qui ont œuvré pour cet emprisonnement abusif sont responsables de la ruine de la vie d’un humain, d’un citoyen. Sous peu Djibril verra, son titre de séjour expirer, que va devenir un père de famille, sur qui sa femme et sa fille à bas âge se reposent ? Djibril que nous l’aimons ou pas, c’est un citoyen, victime. Victime du populisme préfabriqué d’autrui, d’une justice injuste, de la haine, d’une lâcheté de nos ulémas, de la traitrise et des hommes faciles à manipuler… Victimes de tous les mots. Ceux qui se réjouissent d’avoir fait de sa démolition de bon boulot, ne sont que des sadiques.
Je ne me porte pas avocat de Djibril, c’est une indignation face à une injustice subie par un citoyen comorien, et père de famille, comme nombreux d’entre nous… dont un enfant à bas âge. Par Said Yassine Said Ahmed