Du délit de critique du culte de la personnalité d'Al-Imam Azali au délit de la contestation des Assises
La "Justice Retenue" d'Al-Imam Azali, Président de l'Union des Comores, a d'or et déjà, érigé deux décisions prétoriennes de délit d'opinion, à peine un an et trois mois, contre deux Radios privées.
La première mesure prétorienne était contre Labaraka FM, du fait que celle-ci a critiqué, son Excellence, son Altesse, Al-Imam Azali, Président de l'Union des Comores, d'avoir porté une mode vestimentaire de l'Institution coutumière sans acquitter les obligations, droits et devoirs de cette Institutions.
Par conséquent, le Ministre de l'intérieur et de la propagande, Kamikaze de la République, a ordonné et dicté le Préfet d'Itsandra-Hamanvou de publier un Arrêté portant l'interdiction de diffusion de Labaraka FM, suivie de confiscation des équipements.
Et, enfin, par la "voie de fait" de la "Justice Retenue" de notre Kamikaze de la République, l'a emportée sur la décision de la "Justice Déléguée", malgré la décision de celle-ci. Dorénavant, son Altesse, Al-Imam Azali, peut porter librement les vêtements de l'institution coutumière. Il peut, même, porter le bonnet Blanc et Rouge des Licenciés de la prestigieuse université d'Al-Azahar pour sa qualité d'Imam de la République.
La deuxième mesure prétorienne est, celle, décidée à l'encontre de Radio Kaz, du fait que celle-ci, a invité Abdallah Abdou Hassan alias Agoi dans une émission auquel celui-ci a critiqué la machination des Assises des 42 ans d'indépendance par son Altesse Al-Imam Azali. Même procédure, le Ministre de l'intérieur et de la propagande a intimé le Préfet du Centre de signer et publier l'Arrêté portant interdiction de diffusion de Radio Kaz, suivi de la confiscation de ses équipements.
Nous attendions à postériori la décision de la "Justice Déléguée", mais nous ne nous doutons pas le "renvoie préjudiciel" de la décision à la "Justice Retenue" par "voie de fait". On peut déduire que toute expression d'une opinion indésirable, en amont, à la personnalité et comportements de son Altesse, Son Excellence, Al-Imam Azali, et, en aval, de ses actions politiques, dans une Radio privée, sont susceptibles d'être érigées à un délit d'opinion et une fermeture de la Radio par voie de fait.
La radio fait partie de média "chaud", en s'illustrant du sociologue canadien Marchal Mac Luhan.
L'opinion indésirable à la politique d'émergence de notre Altesse Al-Imam et son régime, véhiculée, par la voie de l'audiovisuelle porte atteinte à l'ordre public "imamique", puisqu' elle s'adresse à une grande masse de la Nation, à la différence de la presse, média "froid", destinée aux "quelques uns" de la Nation. Notre Kamikaze de la République est reconduit dans le Gouvernement d'Azali pour faire le ménage de ses indésirables l'émergence. Par Mohamed Hadji