Azali ou la trahison des hommes politiques comoriens
Aux années 60, il y avait dans nos îles deux tendances politiques diamétralement opposées. Le VERT du docteur Said Mohamed Cheikh et le BLANC du prince Said Ibrahim. En 1946, ils obtiennent une autonomie administrative vis à vis de Madagascar et Dzaoudzi devient capitale du nouveau territoire. En 1958, nos îles sont gouvernées par un administrateur supérieur et Mohamed Ahmed devient son vice-président. Le 28 septembre 1958, ils ont refusé par référendum d'accéder à l'indépendance. Le 22 décembre 1961, ensemble ils obtiennent le statut d'autonomie interne et Said Mohamed Cheikh devient le premier président du conseil de gouvernement.
Photo d'archives: Discours de Sambi en faveur du candidat Azali à Anjouan pour la présidentielle de 2016 |
A la mort de Said Mohamed Cheikh le 16 mars 1970 c'est le prince Said Ibrahim président de la chambre des députés son opposant qui lui succède. Les pères des nouvelles Comores étaient tous unis pour les intérêts de notre pays. Ces belles victoires sont d'abord celles du peuple dans sa globalité qui a su montrer son courage, sa rage de changement mais aussi sa capacité à se rassembler autour des grandes causes. De cette période je tire deux leçons deux enseignements fondamentaux: la renaissance de l'espérance comorienne et la transmission du pouvoir dans la sagesse.
Depuis 1972, la situation a changé, débute une longue nuit de trahison et de retournement de positionnement. Ce nouveau paysage de traîtrise a été inauguré par l'URDC de Mouzawar Abdallah.
La quasi totalité des dirigeants comoriens qui ont suivi ne préparent pas leur succession. Une fois élu ils veulent rester et garder le pouvoir pour des années. Après des années au pouvoir, aucun dirigeant n'a cherché à préparer une alternance politique. Pire, ils se sont mis dans leur tête avec ce slogan « MOI OU LE CHAO » Azali est revenu pour nous dire qu'après lui rien n'a été fait, Sambi veut retourner pour nous montrer ce qu'on a jamais vu et Ikilou se préparer à retourner mana isilazimishiwa. Ainsi tourne la tournante. A. Abdallah a trahi son peuple, qui ne lui a jamais donné quitus pour une indépendance unilatérale mais une indépendance dans l'amitié et la coopération avec la France. Djohar a trahi Tamou, Mtara et kemal et ont suivi les tentatives de coups d'état. Taki est élu président en 1996 ses proches Mohamed Zaina, Mamadou l'ont jeté dans la gueule du loup et ont cautionner son empoisonnement en 1998.
Le 30/04/1999, Azali prend le pouvoir par un coup d'Etat en récompense à ses frères d'arme qu'il les a abandonné dans le champs de bataille pour se réfugier dans les toilettes de l'ambassade de France à Moroni. Il cocufie son vice-président Kaambi Al Achurtu pour soutenir Ibrahim Halidi en 2006.
Sambi accède au pouvoir, dans ses interventions radio télévisée il n'a de cesse de fustiger ses collaborateurs qui le poignardent dans le dos.
Sambi accède au pouvoir, dans ses interventions radio télévisée il n'a de cesse de fustiger ses collaborateurs qui le poignardent dans le dos.
En 2011, il quitte le pouvoir en nous imposant Ikililou un naïf de la politique. Ikililou rassemble tous les cadres mohéliens pour conseil, tous vont opter pour le lâchage de son mentor, Ikililou se rapproche d'Azali, élimine Mamadou avant même que les élections aient lieu en 2016. Azali, l'homme qui méritait la cour martiale pour haute trahison reprend du service avec l'aide de son frère ennemi Sambi, qu'il va l'humilier quotidiennement jusqu'à l'accuser de dignitaire chiite, rompe leurs relations. Les renégats Abodo Souef, Msaidié, Elarifou servent le café à Beit Salam, lavent les dessous de la première dame afin d'espérer des jours meilleurs et prêts à laisser yemze hesa ze nvuwu (Mamadou) dans les carreaux, ngpvo pvopvira !Mais le nouveau gouvernement les a oublié
Notre pays est jeune et plein d'avenir sa jeunesse a foi en ces îles. Notre réussite sera possible que lorsque nous serons capable de se regarder ensemble dans le même miroir c'est à dire enterrer les tromperies du passé et savoir préparer l'alternance démocratique sans passer par une porte dérobée.
Quel est le projet de société qui différencie le CRC du JUWA ? Que dalle!la prospérité comorienne sera réalité demain à condition que les dirigeants actuels acceptent l'héritage du docteur Cheikh ,du prince Said Ibrahim, Mohamed Ahmed, A.Abdallah, A.Matwar, Ahamed Soilih....Si hier ces hommes se battaient pour l'indépendance politique, aujourd'hui les Azali, Sambi, Fazul doivent se battre pour une culture démocratique et une indépendance économique. Vous êtes assis sur une bombe, 70 % de la population comorienne a moins de 35 ans si vous ne solutionnez pas nos problèmes vous allez tous sauter. Alors un conseil, j'invite les auteurs des assises nationales de s'asseoir autour d'une table avec un préalable maintenir la tournante qui n'a jamais fonctionné dans sa conception.Chaque île doit élaborer son projet de société et le président doit laisser les gouverneurs appliquer leur programme dont ils sont élu élus par les citoyens de leur île.
Vous n'avez pas été élu dans ce pays pour lutter contre une religion. Mohamed Athoumani grand cadi n'est pas élu premier ministre pour venir chaque jour nous faire le bilan du gouvernement ce n'est pas sa place.Sa place est dans les mosquées et il a du pain sur la planche. Ce sont ces petits détails qui qui révoltent les autres îliens. Dans le monde il n'y a pas de guerres de religion il y a des guerres du pétrole. Azali les temps des trahisons sont révolus ,vous amis de l'opposition votre rôle s'est de s'opposer.
Le temps est venu de dénoncer le salaire mirobolant du président de la république. 12 000 000 fc pendant que dans le pays un instituteur gagne 25 000fc c'est à dire il doit travailler 480 mois pour toucher la somme d'un mois du président disons 40 ans pour le salaire de notre rais, c'est honteux!nos étudiants doivent refuser pour la prochaine rentrer de payer leur inscription alors qu'ils ne bénéficient d'aucune bourse.Nos agriculteurs, nos pêcheurs nous les invitons à vendre leurs produits aux prix dont seul, le président avec son salaire, pourrait les acheter.
Le temps est venu de dénoncer le salaire mirobolant du président de la république. 12 000 000 fc pendant que dans le pays un instituteur gagne 25 000fc c'est à dire il doit travailler 480 mois pour toucher la somme d'un mois du président disons 40 ans pour le salaire de notre rais, c'est honteux!nos étudiants doivent refuser pour la prochaine rentrer de payer leur inscription alors qu'ils ne bénéficient d'aucune bourse.Nos agriculteurs, nos pêcheurs nous les invitons à vendre leurs produits aux prix dont seul, le président avec son salaire, pourrait les acheter.
LA TRAHISON N'EST PAS FAIT POUR UN NOBLE COEUR,LAISSONS CETTE BASSESSE AUX FOURBES ET AUX HYPOCRITES. Par