Alors qu'on a entamé dimanche 28 mai la période du mois sacré du ramadan, les produits de première nécessité ainsi que les produits car...
Alors qu'on a entamé dimanche 28 mai la période du mois sacré du ramadan, les produits de première nécessité ainsi que les produits carnés sont en sévère pénurie. Les autorités redoutent une flambée des prix, tandis que les commerçants revendiquent leur droit à la libre concurrence.
Marché de Volo Volo ©Toimimou |
Les bateaux sont en cours de déchargement, donc les points de vente seront achalandés. Néanmoins, le président Azali Assoumani a lui-même une position tranchée sur l'encadrement des prix : « Ce problème de stock, nous sommes en train de voir comment y pallier avec beaucoup de commerçants. Les Comoriens ont cette manie de faire la hausse des prix pendant le ramadan. Même si les produits sont là, les prix montent. Pourquoi cela augmente ? Parce que la demande est là. Il suffit qu'on se donne les moyens pour pouvoir sanctionner, pour réprimer ceux qui sortent du cadre de la loi. »
Des propos qui ne rassurent pas Mahamoudou Ali Mohamed, le président de l'organisation du patronat comorien : « Il n'y aura pas de pénurie, donc il n'y aura pas de flambée des prix. Mais de l'autre côté, il ne faut pas que les autorités croient qu'elles peuvent faire notre business à notre place. Elles n'ont pas le droit puisqu'il y a une loi. Il y a une liste des prix de première nécessité qui doivent passer par un arrêté, mais pas tous les prix. En ce qui concerne la baisse des prix qui sont fixés de manière unilatérale, on ne peut pas accompagner l'Etat dans ce sens. Tout doit être fait par concertation. » Texte©RFI