En cette journée de souvenir pour les journalistes du monde entier et à l’occasion de la 24 eme édition de la journée mondiale de la libert...
En cette journée de souvenir pour les journalistes du monde entier et à l’occasion de la 24 eme édition de la journée mondiale de la liberté de la presse, je tiens à souhaiter une bonne continuité pour la liberté d’expression.
J’aime cette liberté du journaliste par rapport à son article et son sentiment de devoir, qui est de ne pas mentir. Il est en agissant ainsi libre. En effet, cette occupation principale qui est l'exercice de l’écriture dans le journal, pour nous donner des informations soit en relatant des faits ou nous faire part des réflexions personnelles, est noble. Et loin où je suis, la lecture d’un journal est ma prière du matin en tant qu’homme moderne pour reprendre les mots de F. Hegel.
Voilà qu'il te faut avoir le plus de courage possible journaliste du monde quand on sait qu’au cours de la dernière décennie 827 journalistes et travailleurs des médias ont été tués. Je suis accablé par ce chagrin. A la pensée de la peine que j'ai, mon âme est profondément triste.
C'est une écriture de solidarité. J'ai pris mon crayon pour rendre hommage, passer un message. Cette écriture s'associe au deuil et aux atteintes portées à la liberté de la presse, au nom de la démocratie et la liberté d'expression, cet esprit, cette liberté.
Le degré de dangerosité est sans limite aux Comores où la presse est malade. Comment ne pas être bouleversé, quand on sait que 80% des personnes exerçant le métier aux Comores n’auraient pas fait des études de journalisme ? Montrons nos contestations à l’autocensure qui est pratique courante, au manque d’infrastructures et nos dénonciations contre les couts élevés de la connexion. En effet, toute vérité est bonne à écrire.
Oui, c'est en étant solidaire, unis, qu’on peut aider l’association des femmes journalistes aux Comores. Soyons solidaire pour contribuer à gagner cette guerre de liberté par des formations de leurs parts. Par devoir de dignité, pour défendre l’idéale de la paix et faire vaincre la démocratie.
Ayons la force de passer le message d'indignation pour faire reculer la censure, pour dire notre colère. Soyons respectueux à autrui pour changer réellement le cours des événements qui nécessite des fois des cris de douleurs derrière le cnpa, l’organe suprême de régulation des médias et donc des hommes d’État.
Le temps présent est, en effet, profondément secoué et remué par la fermeture de l’école du « journalisme » de Mvuni. On n’a pas le droit de laisser une place à une plume aveugle et muette qui s'inspire de l'erreur dans le désir de bafouer. Démêlons ces sombres plaintifs malhabiles car ils paraissent se dissoudre dans la pénombre. Alors un peu d'objectivité s'il vous plaît dans ce métier. Il n'est pas rare d'entendre dire qu' « il faut être objectif » c'est-à-dire ne pas se laisser influencer par exemple par des sentiments personnels dans son jugement, qu'il faut considérer « les choses comme elles sont ».
Il est nécessaire d’éviter la subjectivité qui est un point de vue immédiat et spontané, les partis-pris particuliers. D’où la nécessité de dénoncer les mauvais traitements dont les journalistes sont victimes et enfin venir en aide à un média en difficulté pour permettre à exercer son rôle actif dans la production d'un article pour plus de véracité dans la composition des faits dans le monde journalistique.
Par Massim Hadji