Ibrahim Mohamed Soulé, SG du parti JUWA
En guise de réponse aux déclarations faites par le Docteur Sounhadji, que le Secrétaire Général du parti juge déplacées, Ibrahim Mohamed Soulé réaffirme qu’il n’ya aucun dysfonctionnement dans le parti JUWA. Dans cette interview, il a précisé également que Juwa reste jusqu’alors Juwa et se considère comme état le premier partenaire de la mouvance présidentielle.
Permettez-moi d’abord de vous remercier de m’avoir donné la parole pour faire un peu des éclaircissements par rapport à l’interview du Docteur Sounhadji pour dire que le parti JUWA se dissocie de ses déclarations faites à Al-Watwan et Al-fajr. Car, à mon humble avis, en plaine bataille si on ne soutient pas son camp, on ne doit pas leur tirer dessous et je vous laisse donc tirer la conclusion d’un tel comportement. Revenant sur la question, ses propos n’ont pas été de nature à nous réconforter mais plutôt à nous déstabiliser et à nous affaiblir au moment ou nous avons besoins du soutien de tous les militants, adhérents et sympathisants du part. Or, ses propos sont de nature à diviser le parti que de rassembler donc, nous condamnons.
Je pense que mon engagement au sein du parti JUWA et ma fidélité vis à avis du président Sambi ne soufre d’aucun faille. Au aujourd’hui, plus que jamais, tout le monde peut constater oh combien je suis sur le front pour la bataille que nous menons pour le respect et la survie de la démocratie que certains veulent assassiner. Je ne jamais été un traitre car tout le monde le sait, pendant les élections présidentielles y avait jamais eu de mot d’ordre officiel du parti demandant à tous les militants de JUWA de voter le candidat Azali. Les tendances du parti penchaient entre Mouigni Baraka et Azali Assoumani. Ceux qui ont opté pour Azali ont réussi à convaincre le président Sambi de les suivre chez le candidat Azali et Sambi a demandé à ceux qui voulaient bien l’entendre de le suivre chez Azali sans engager le parti. J’ai effectivement soutenu le candidat Mouigni Baraka par ce que c’était une option qui n’avait pas été rejeté ni par le parti ni par le président Sambi jusqu’à ce que certains parviennent à le convaincre de suivre Azali. Alors, je ne vois pas en quoi j’ai pu trahir mon parti ni tenir des propos contre mon parti par contre j’aimerais bien que lui, aujourd’hui clarifie sa position en nous disant clairement de quel coté il est, quand il nous tire dessus.
Il n’y a aucun dysfonctionnement dans le parti. Cela est faux et archi faux. Les instances du parti fonctionnent parfaitement et je ne vois pas ou il veut en venir en disant cela. Toutefois, la date du congrès a été repoussée par ce que certaines conditions matériels, financières et structurel n’ont pas été réunies. On ne pouvait pas en effet organiser un congrès pendant lequel un collège électoral était sensé élire les responsables des institutions supérieures du parti alors qu’à trois jours de la date fixée, c'est-à-dire le 8 Avril, les listes des congressistes n’ont pas été encore finalisés. Raison pour laquelle, j’ai pris mes responsabilités de reporter le congrès à une date ultérieure.
L’aaliance se porte bien mais on a l’impression que Sounhadji veut s’affirmer comme étant le plus grand défenseur de l’alliance CRC-JUWA alors que personne dans le parti même ceux qui n’avaient pas voté Azali ne remet pas en cause cette alliance aujourd’hui. Au contraire, puisque la majorité des militants de JUWA avait apporté le chois pour Azali, aujourd’hui, tout JUWA se reconnaissent dans ce choix et demande le renforcement de cette alliance.
Par rapport à la question de l’assemblée, j’aurais souhaité que mon frère collègue et Ami ? LE Docteur Sounhadji s’exprime clairement sur l’utilisation d’une liste signée par un doyen d’âge d’un conseil de l’ile et attaquer cela avec verve qu’il le fait contre ses camardes du JUWA. Et j’espère qu’il le fera dans les prochains jours plutôt que de s’attaquer à nous car dans la ferveur de la bataille on ne doit surtout pas se tromper d’adversaire et de cible. Pour revenir à la crise parlementaire, tout le monde sait parfaitement que depuis l’ouverture de cette législature, le parlement vie dans un état de coud d’Etat permanent qui a commencé de le premier jour au moment de l’élection du président de l’assemblée et de la mise en place du bureau dont jusqu’a ce jour personne ne peut affirmer avoir jamais vu le procès verbal de ces fameuses élections.
Jusqu’à preuves du contraire, le Juwa se considère comme état le premier partenaire de la mouvance présidentielle malheureusement qu’au niveau de l’assemblée on assiste à une certaine alliance de contre nature, incompréhensible entre certains dignitaires de la CRC comme le Vice-président Maoulana Charif qui s’allie avec leurs adversaires d’hier l’UPDC, RADHI et RDC pour reléguer le JUWA dans le rang de l’opposition ce qui est vraiment dommage et préjudiciable pour la stabilité politique du pays. Et nous nous opposons par tous les moyens légaux à ce coup d’Etat parlementaire.
Propos recueillis par Nakidine Hassane