Le face off Azali - Sambi
Le piège que se sont tendus l'un envers l'autre à bien fonctionné au point que tous les deux hommes sont K.O.
Si dans une association de quelque nature que ce soit, un des protagonistes reste muet, ce qui en a un qui trompe l'autre. Le rappel, lors de la formation du premier gouvernement actuel, avant de confier à Maoulana la composition pour l'acheminer à la radio, pour diffusion.
Réunis en conseil restreint pour l'occasion les jeunes loups de la CRC autour de leur chef, Azali , discourait en tenant ces propos, je cite « voici la liste des membres du gouvernement, trois postes sont attribués au parti Juwa pour services rendus, toutefois SAMBI reste notre principal Adversaire .»
En introduisant son principal adversaire dans sa demeure, Azali a commis la plus grosse erreur des erreurs. Cette démarche non souhaitée est typiquement Comorienne dans la mesure, ou elle puise sa justification dans le fonctionnement du Comorien qui est souvent plus subjectif que l'inverse. Cette réflexion est conséquente des choix des hommes. Ces derniers n'étant pas assujettis à l'obligation de résultat, rendant notre administration pléthorique, inefficace. Résultat de ce laisser aller, constaté par ceux qui l'approchent, plus particulièrement les officiels étrangers en visite et d'une large mesure les investisseurs. Ce point à le mérite d'être précisé, il constitue le socle de la stagnation du peuple Comorien, par son approche irrationnel, insolent, phénomène dû à sa souffrance dans son existence.
Mais là n'est pas l'essentiel, revenons à nos moutons.
Finalement, Maoulana a décliné sa capacité à comprendre Azali. contrairement aux idées reçues, c'est l’exécuteur du commandement politique du président Azali. Son commando qui a finit par remporter ce qui peut apparaître comme une victoire aux yeux de l'opinion, mais qui est en réalité une cruelle guerre entre les deux hommes, désormais engagée. Ah quel dégoût inspire cette rupture qui sonne le glas de la faillite de la classe politique Comorienne qui peine à obtenir du peuple la maigre qu'elle soit. Continuant à penser que la jouissance matérielle provenant de la sueur du peuple est l'objectif de leur mandat. Nulle d'entre eux ne peut s'accorder avec son voisin pour relever le défis des grands hommes qui ont la caractéristique de demeurer dans la mémoire collective.
En résumé, Dans les prochains jours, Azali balayera les assemblées des 'îles et de l'Union.
S'en suivra une période d'ordonnances, c'est sa coutume. Il a donc une expérience remarquable dans les stratégies de court instant, pensée est faite ici. Son traitement de la crise séparatiste Anjouanaise, à propos de cette crise.
En s'infiltrant dans la tête d'Azali; elle dégage plusieurs scénarios cadencés par buts, parmi eux, le retour de Mohammed Bacar pour faire face à SAMBI à Anjouan. Les tractations en cour allant dans ce sens semblent êtres accélérées étant donné l'urgence de la crise parlementaire.
SAMBI s'est prêté au jeu de la roulette russe, lui qui dispose d'une marge de manœuvre étroite à la taille d'un trou d'aiguille. Son seul issu est d'aller vers des élections qu'il comptait gagner, un raisonnement hâtif avec des conséquences néfastes pour sa carrière politique.
Azali? A- t-il sonné la mise à mort politique de SAMBI, un homme dès à présent encerclé par Moustadrane et Djaffar à Sima?
Ibrahim Halidi et le président de l'assemblée, natif de cette région, volontairement le dernier appel appartient à Mohamed Bacar dont sa venue ne saurait tarder ainsi le dispositif d'encerclement de SAMBI aura commencé, quel match ?
Se manifesteront par la suite les conséquences de notre orientation diplomatique avec la confrontation Iranno- Saoudienne. Les hostilités sont ouvertes à vous maigres combattants, vous qui ne voulez pas rester dans l'histoire à défaut d'actes; quelle désolation?
Wamatsaha et kabayila à Anjouan. la fin d'une époque.
Quelqu'un est prêt à siffler la fin du match ? question à 1 euro.
Par Daoud Halifa
Par Daoud Halifa