Dans un pays où la radio et la télévision nationale se veulent les chantres du pouvoir, on ne peut que se fier aux médias indépendants. Mai...
Dans un pays où la radio et la télévision nationale se veulent les chantres du pouvoir, on ne peut que se fier aux médias indépendants. Mais ces derniers sont souvent aux mains d'amateurs qui parfois confondent une chaîne de télévision ou radio à une place publique. Ce qui ternit leur image et discrédite leur travail malgré leurs efforts. Ces manquements ne doivent pas être classés sans suite, car on se souvient de ce qui s'est passé malheureusement au Rwanda avec la Radio Mille Collines en 1994. C'est pourquoi chacun parmi les acteurs de l'information doit assurer sa responsabilité pour une société juste et paisible.
L'Etat ne doit pas non plus abuser de ses prérogatives pour asphyxier la liberté d'expression.
Malheureusement, aujourd'hui, nous apprenons avec consternation la publication d'une note d'information suspendant les émissions de la RADIO LABARAKA FM.
Et si la justice poursuivait les journalistes accusés de diffamation ou d'autres fautes graves au lieu de vouloir s'attaquer aux médias ?!Ordonner la fermeture d'un média revient à étrangler la liberté d'expression et du surcroît la démocratie qui nous est cher.
Je ne suis pas de ceux qui pensent que les journalistes disposent d'une carte blanche pour dire ce qu'ils veulent en dépit de la déontologie journalistique et des lois de la République. Toutefois, s'il vient à être constater que certaines disposions légales notamment en matière de presse ont été bafouées, il convient de condamner l'auteur du délit et non pas son outil d'information.
Abdallah AGOI n'est certainement pas l’exemple à suivre en matière de journalisme mais son succès en est bien la preuve d'une société intellectuelle à la dérive.
Qu'on s'attaque aux vrais problèmes au lieu de tergiverser sur des futilités.
#JesuisLabarakafm #Abasladictature !
Matoir RAKIB