Billy exotique - "Linu Nde le Duka Lahatru "(adresse : 23 avenue du Général Leclerc 93120 la Courneuve) Enfin à la Courneuve ...
Billy exotique - "Linu Nde le Duka Lahatru "(adresse : 23 avenue du Général Leclerc 93120 la Courneuve)
Enfin à la Courneuve en région parisienne, la diaspora comorienne a sa boutique de ventes de produit alimentaires exotiques. "Linu Nde le Duka Lahatru" dont les des principaux associés et gérant est notre respectable et dynamique Jack Lavane.
Il est de devoir de chacun en tous cas pour les Comoriens parisiens de soutenir une telle entreprise en achetant chez ce magasin "Linu Nde Le Duka Lahatru". À défaut de consommer comorien, aidons ceux qui se rapproche de cette voie à réussir et à devenir un exemple pour les jeunes générations. Le gérant de la boutique offre par ailleurs de tarifs compétitifs et de qualité. Le choix des poissons est varié et le personnel peut vous les couper à votre convenance pour la meilleure des cuisines. Vous y trouverez de tout : piments, poissons, madabas, maniocs ambrevades, lait caillé, bananes au kilogramme ou en carton, patates douces, samoussas, ntsouzis, souvent du feléké mafana, et d'autres produits comme souvent ntchari mhogo wa sambou et riz, et bien autres condiments.
Une telle initiative entre dans le cadre de la promotion de l'entrepreneuriat et du développement du secteur privé que j'encourage à se développer tant à l'étranger qu'aux Comores. Il est recommandé fortement la mise en place d'un plan pluriannuel annuel de promotion des énergies entrepreneuriale de la diaspora en direction des Comores. Cela devrait être accompagné d'une banque de soutien des initiatives de la diaspora ou à défaut la création d'un guichet facilitateur des investissements de ladite diaspora à la fois aux Comores et en France avec l’amorce d’une véritable bibancarisation. Un tel programme permettrait non seulement de créer des emplois mais également de relancer l'économie nationale sinistrée. C'est une question de savoir-faire, d'organisation, de volonté politique et de détermination patriotique.
Le Ministère comorien de l’économie se doit de fixer des objectifs clairs en matière de relance de l’économie nationale. Par exemple, les Comores doivent être classées dans les 100 premiers d’ici 5 années dans le classement de l’organisation Doing Business. Un tel objectif est essentiel pour attirer des investisseurs étrangers et capter une partie des entrepreneurs qui souhaiteraient investir dans l’océan indien notamment à Maurice et aux Seychelles.
L'implantation de jeunes de la diaspora aux Comores est un chantier qui contribuera à développer le secteur privé, la production nationale et à créer de nouveaux services. Cela revêtirait une importance capitale que les autorités publiques mettraient tout en œuvre pour réduire le coût du loyer de l'argent (coût global des crédits pour les entreprises nouvelles) avec notamment la constitution d'un Fonds de garantie sectorielle, l'octroi de crédit d'entreprises à taux réduit pour des secteurs clés créateurs d'emplois et de valeur ajoutée. Cela suppose donc la mise en place d'une agence de suivi (tuteurs et conseils, monitorat financier et recherche de débouchés et marketing, comptabilité et appui financier, etc.) des entreprises ou initiatives qui bénéficieraient de ces prêts à taux réduit voire à taux zéro avec un différé de remboursement du prêt initial d’au moins six mois. L'Etat y gagnerait également en termes de ressources fiscales dans la mesure où ces entreprises seront affiliées à un centre national de gestion agréé en comptabilité et fiscalité que j'appelle de mes vœux.
De même, face au chômage massif des jeunes, il convient de prendre des mesures fortes pour enclencher un processus d'industrialisation en matière de manufactures, de coopératives agricoles ou d'usines de transformation et de conditionnement des produits locaux. La recherche de rendements meilleurs sera au cœur des chantiers à mettre en place.
La mise en place de zones d'activités industrielles avec des aires amenées avec l'appui de l'Etat dans le cadre d'un programme de promotion des produits "Fabriqué aux Comores" (Made in Comoros) devra être soutenue par une campagne de sensibilisation et de promotion du "Consommer local" afin de réduire au maximum les produits importés que certains appellent sous le nom d'effet de snobisme. Une nouvelle politique tarifaire de substitution progressive à la Douane devra être mise en place sur une période de 5 années.
La mobilisation des recettes internes en particulier les recettes fiscales et non fiscales à travers la hausse du taux de recouvrement des impôts, la réduction du train de vie de l'Etat, l'élargissement de l'assiette fiscale en luttant contre un secteur dit informel mais qui est tout de même organisé par certains opérateurs commerciaux, contribueront à la hausse des recettes fiscales nécessaires pour combler l'insuffisance de ressources publiques pour payer les agents publics et financer une grande partie de la nouvelle politique économique. Le recours à des fonds externes n'est pas exclu mais cela doit être complémentaire après que des efforts nationaux aient été fournis.
La détermination patriotique et la volonté politique restent indispensables pour engager un tel processus de développement de l'entrepreneuriat et de création d'emplois au même titre que la mise en place d'un plan pérenne pour garantir la continuité de l'électricité aux opérateurs économiques et à la population.