La mer reliant Anjouan-Mayotte reste la plus grande et grave épidémie meurtrière de la population Comorienne. Elle tue plus que le paludism...
La mer reliant Anjouan-Mayotte reste la plus grande et grave épidémie meurtrière de la population Comorienne. Elle tue plus que le paludisme plus que le sida et peut être même que le choléra à l'époque coloniale.
Pourtant, aucune solution n'est jamais été préconisée mais des discours sans lendemain résonnent d'une part de la part de nos autorités et des panneaux où s'affichent "Mayotte est Comorienne et le sera à jamais" se lisent sans explication d'autre part.
Suite à cette série calamiteuse où des âmes périssent du jour au lendemain, des questions méritent notre attention: Pourquoi la France renvoie -t- elle les comoriens "clandestins" à Mayotte et jamais leurs corps ?
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| © PHOTO d'archives : EMMANUEL TUSEVO : TRANSFERT DES CORPS VERS LA MORGUE |
Devient-on français en mourant à Mayotte?
Des questions que chaque comorien chaque humain doit se se poser.
Beaucoup de nos " rescapés" témoignent souvent que les kwassas ne chavirent pas naturellement ni par raison de grande vague. Aujourd' hui nous venons d'apprendre par habarizacomores.com "qu'un bateau français a persécuté un Kwassa comorien causant au moins 5 morts".
Et, à une époque où tout se vend et tout se commercialise, nos inquiétudes s'intensifient.
Le trafic d'organes dans les pays avancés est en bon marché.
Wang Guoqi, ancien médecin militaire chinois avait révélé en 2001 devant le Congrès américain qu'il avait participé à des prélèvements d'organes sur plus de cent prisonniers exécutés. Difficile de croire que cela se pratique seulement en Chine.
D'ailleurs, Alain Canovaro, chômeur français de 43 ans avait décidé de mettre en vente une partie de son corps en France pour avoir un travail. Même si le français n'a pas trouvé satisfaction, tout reste à croire que le Trafic d'organes s'applique en...
Mais tout reste à réfléchir, à méditer et à s'organiser.
Tout reste à s'étonner et à se demander: où vont les corps de nos morts en mer reliant Anjouan-Mayotte ? Pour quoi seuls "les clandestins "vivant restent les seuls à être renvoyer dans les autres îles des Comores?
Par Mohamed Mbaé
