Les jeunes sont les premières victimes de la crise. Certains se résignent, mais d'autres s'indignent. voici la réaction d'une...
Les jeunes sont les premières victimes de la crise. Certains se résignent, mais d'autres s'indignent.
voici la réaction d'une jeune fille infirmière qui a requis l'anonymat.
''Ça y est tout le monde, j'ai atteint mon quota d'optimisme. J'en peux plus. Je cherche 500 euros pour embarquer dans un Kwassa vers Mayotte. Là-Bas, je leur demanderai de refaire un deuxième tour du référendum du 22 décembre 1974 et je voterai non contre l'indépendance afin d'avoir une nationalité française.
Je ne veux plus rêver, je ne veux rien espérer de mieux, puisque de toute façon la France pensera, décidera et agira à ma place et c'est déjà 3 tâches de moins pour quelqu'un qui ne pense qu'à remplir son ventre; et tant que j'aurais une bonne dose de Mabawa chaque jour, la dignité et le patriotisme, les illusions que j'avais pour celui qui sera bientôt mon ex-pays peuvent aller se balader ailleurs.''
(Heni wunandzo nanitsanguiye bayiche 1 euro be Ntrongo za ndzitro).
Jeune fille comorienne
Par Mohamed Abdou Hassani
Par Mohamed Abdou Hassani