Comme disait un bon comorien « Kayiri hula haraka raha norongowa haraka ». Il y a de cela deux ans, plus précisément le jour de la célébrati...
Comme disait un bon comorien « Kayiri hula haraka raha norongowa haraka ». Il y a de cela deux ans, plus précisément le jour de la célébration du premier anniversaire du parti Juwa. L’ancien président avait déclarait ceci « A partir du 26 mai 2016, le parti UPDC sera dans les archives comme d’autre partis qui ont surpassé dans la saine politique comorienne », a-t-il averti.
Mais l’ironie du sort fait que c’est contrairement son parti juwa qui ne va pas survivre même avant le 26 Mai 2016 car la fin du juwa est sans doute prévisible. Un bon comorien dit « Hari lébwé hadjiremé ». Evidement on assiste à la coucher du soleil « Kavana kali kali litso hutswa ».
Quand Sambi avait crié en déclarant qu’en prendra le pouvoir, il a trouvé dans le compte de l’Etat qu’une petite somme de 500 000 Fc, il a voulu éclairer les comoriens sur la mauvaise gestion qu’a fait le colonel Azali Assumani en quittant le pouvoir. Alors si aujourd’hui, Sambi porte main fort a cet homme de revenir au pouvoir, cela montre clairement la méchanceté de Sambi que ses préoccupations ne sont plus le quotidien du bas peuple mais plutôt sa survie.
Cependant, si nous assistons à un fiasco de la fin du parti juwa, il est sans doute que nous assistons également à la fin politique de Sambi. Engagé dans un combat fatal et donne son arme à son adversaire, Sambi creuse sa tombe et sera enterré vivant. Bon orateur qu’il est, magicien de la communication, mais aveuglé par le pouvoir, Sambi a faillit dans toute ses stratégies et livre son parti au démon voir même l’efface dans la saine politique. Mais comme disait l’adage « il n’est point aveugle que celui qui ne veut pas voir ». Par Nakidine Hassane